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Sahara : Les députés du PP font disparaître le «référendum» d’une proposition de pro-Polisario

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Le Congrès des députés, la chambre basse des Cortes Generales, le parlement bicaméral espagnol. / DR
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Sous la pression du Parti Populaire, le Parti nationaliste basque (PNV) a fini par réviser sa proposition, réclamant du gouvernement espagnol un soutien au référendum d’autodétermination au Sahara occidental. A la Commission de coopération internationale relevant de la Chambre basse du Parlement, le PP a conditionné son appui à l’initiative, rédigée par les députés du PNV, à l’absence de toute référence à l’option référendaire, rapporte ce mercredi 18 mai l’agence Europa Press. Une exigence acceptée par la formation basque.

Le texte, adopté par 16 voix en sa faveur, trois contre (du PSOE) et six abstentions, précise que «seuls le dialogue, la négociation et l'accord conformément au droit international permettront de parvenir à une solution politique juste, réaliste, viable, durable et acceptable» à ce conflit.

Un passage qui n’est pas sans rappeler la proposition approuvée, le 7 avril, par la plénière de la Chambre des représentants, qui avait mis l’accent sur «le dialogue, la négociation et l'accord menés de manière constructive et dans le respect du droit international», en vue «de parvenir à une solution politique juste, réaliste, viable, durable et mutuellement acceptable au Sahara».

Dans la première cersion de son texte, le PNV a demandé aux députés espagnols de reconnaître le «référendum d’autodétermination, seule voie pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptée par les parties». Les députés basques ont estimé aussi que «soutenir les prétentions du Maroc pour une autonomie limitée contrevient gravement au droit international, aux principes et aux valeurs de la Charte des Nations unies».

Par son amendement, le PP adresse un message en direction du Maroc. La formation de droite ne souhaite pas, une fois présidente du gouvernement espagnol, des problèmes avec le royaume.

Le vote de ce mercredi à la Commission de coopération internationale a montré, une fois de plus, la fracture entre les composantes du gouvernement Sanchez. Si le PSOE a voté contre la proposition, la coalition Unidas-Podemos s’est prononcée en faveur du texte du PNV.

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