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Govrin : Les récents événements «rendent difficile le développement de liens» entre le Maroc et Israël

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Le chef du bureau de liaison israélien à Rabat, David Govrin. / DR
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Le chef du bureau de liaison israélien à Rabat, David Govrin, a commenté ce jeudi les récents événements survenus en Palestine, dont l’assassinat de la journaliste Shereen Abu Aqleh, correspondante d’Al Jazeera en Palestine. Dans une déclaration à Jerusalem Post, le diplomate a reconnu que ces derniers développement «rendent plus difficile l’établissement de liens», entre le Maroc et Israël.

Défendant la position officielle de son pays sur ces récentes actualités, David Govrin a avancé que «le public au Maroc obtient la plupart de ses informations en français et en arabe, et beaucoup de rapports, en particulier en arabe, sont des mensonges qui incitent et provoquent». «Une grande partie des reportages des médias étaient de fausses nouvelles, ce qui rend difficile l'explication de la situation», s'est-il justifié. Pourtant, Israël a tenté vainement de se défendre en accusant les factions palestiniennes et en répandant des fake news.

«Le public marocain s'identifie profondément aux Palestiniens», a reconnu le diplomate israélien. «C'est une question sensible, et le roi Mohammad VI est le chef du Comité de Jérusalem de l'Organisation de la coopération islamique. Cela s'exprime dans la position officielle du Maroc qui veut un État palestinien indépendant aux frontières de 1967, y compris Jérusalem-Est, aux côtés de l'État d'Israël», a-t-il encore expliqué.

David Govrin a également pointé, lors de son intervention, des «théories du complot» pour citer «celle selon laquelle Israël prévoit de changer le statu quo sur le mont du Temple». «Nous avons totalement nié cela et avons souligné que le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères n'avaient aucune intention de changer cela, car nous sommes très sensibles aux circonstances et ne voulons pas d'escalade», a-t-il confié. Chaque semaine en revanche, l'Etat hébreu mène des opérations dans Al Aqsa et harcèle au passage des fidèles palestiniens venus se recueillir.

A rappeler que le Maroc condamne toujours les violences à Al Qods acharif et dans la mosquée Al Aqsa. En avril dernier, lors d’un entretien téléphonique, le roi Mohammed VI et le roi Abdallah II de Jordanie ont considéré que «cette escalade est de nature à attiser les sentiments de rancœur, de haine et d’extrémisme et à anéantir les chances de relance du processus de paix dans la région».

En mai 2021, le Maroc avait affirmé qu'il suit «avec profonde inquiétude» ces violents incidents, rappelant que le royaume «considère ces violations comme un acte inadmissible et susceptible d’attiser les tensions».

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