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Covid-19 : La surmortalité mondiale évaluée entre 13,3 et 16,6 millions de personnes

Publié
Image d'illustration. / Reuters - Ivan Pierre Aguirre
Temps de lecture: 2'

Entre 13,3 et 16,6 millions de personnes sont mortes dans le monde jusqu’à la fin de l’année 2021 à cause de la pandémie du Covid-19, indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans une nouvelle estimation sur les effets de la pandémie.

Si le chiffre de morts du Covid-19 annoncé par les pays atteint 5,4 millions, ces données ne prennent pas en compte les personnes qui sont mortes indirectement en raison de l’impact de la pandémie sur les systèmes de santé et la société en général, indique l'OMS.

«Ces données, qui donnent à réfléchir, soulignent non seulement l’impact de la pandémie, mais aussi la nécessité pour tous les pays d’investir dans des systèmes de santé plus résilients, qui peuvent soutenir les services de santé, essentiels pendant les crises, y compris des systèmes d’information sanitaire plus solides», a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Cette surmortalité est calculée en faisant la différence entre le nombre de décès réels et le nombre de décès estimés en l’absence de pandémie, en s’appuyant sur des statistiques existantes, il s’agit des personnes mortes dues à des structures de santé surchargées, avec notamment des reports d’interventions chirurgicales ou de séances de chimiothérapie, précise-t-on.

La grande majorité des décès excédentaires étaient concentrés en Asie du Sud-Est, en Europe et dans les Amériques, à hauteur de 84%. Quelque 10 pays représentaient à eux seuls 68 % du total de la surmortalité, note l’OMS.

Les pays à revenu élevé représentaient 15% des décès excédentaires, contre 28% pour les pays à revenu intermédiaire supérieur, et 53% pour les pays à revenu intermédiaire inférieur. Quant aux pays à faible revenu, ils représentaient 4%. Les hommes sont légèrement plus représentés (57%) que les femmes (43%), souligne l’OMS, tout comme les personnes âgées.

«L'évolution des tendances de la mortalité fournit aux décideurs des informations leur permettant d'orienter les politiques visant à la réduire et à prévenir efficacement les crises futures. En raison des investissements limités dans les systèmes de données dans de nombreux pays, l'ampleur réelle de la surmortalité reste souvent cachée», a déclaré Dr Samira Asma, sous-directeur général chargé des données, de l'analytique et des prestations à l'OMS.

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