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Breve

France : Samira El Ayachi re-signe son roman «Quarante jours après ma mort»

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Samira El Ayachi, écrivaine franco-marocaine / Ph. @PIB
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L’écrivaine franco-marocaine Samira El Ayachi vient de publier son roman «Quarante jours après ma mort» (éd. L’Aube), dans la collection Mikros Littérature, en édition poche. Déjà édité en 2013 et disponible en librairies à partir du 18 mai dans cette nouvelle formule, ce deuxième roman de l’autrice «dresse le portrait d’une famille marocaine aux prises avec ses cadavres intimes et donne à entendre, à travers la voix d’un jeune homme pris dans les filets de notre temps, les désillusions de toute une génération en quête d’elle-même», a indiqué l’éditeur, dans un communiqué parvenu à Yabiladi.

«Mes yeux sont sourds, mes paupières restent closes et ma bouche, éteinte. Car je suis bel et bien mort. Mais c’est avec stupéfaction que je comprends que je vais tout entendre de leurs discours. Et que mon enfer durera quarante longs jours». Ainsi le personnage principal, mort, se confie dans le roman. Décédé, il entend les autres voix des membres de sa famille autour de lui, dans un ton de tragi-comédie voulu par l’écrivaine. Condamné au silence, le narrateur «assiste, impuissant, au pugilat entre ses femmes et à la détresse de sa mère, subit la haine de son cousin, l’amour de son oncle, les litanies de l’Ivrogne…».

Début avril, Samira El Ayachi a confié à Yabiladi que ce roman lui avait permis de «mettre à plat les questions d’héritage, de la famille, de la tradition, mais avec beaucoup d’humour». Romancière et auteure pour le spectacle vivant à la fois, Samira El Ayachi, résidente à Lille, se distingue en effet par une écriture considérablement imagée. Après «Les femmes sont occupées» en 2019, son dernier roman, «Le ventre des hommes» chez le même éditeur a connu un franc succès dès 2021.

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