Quand Véronique Genest tweet, elle ne le fait pas à demi-mots. L’actrice française, plus connue sous le nom de «Julie Lescaut» pour son rôle de commissaire dans la série policière éponyme, a jeté un gros pavé dans la mare dans la nuit de vendredi à samedi 1er septembre, en publiant un message à caractère islamophobe sur son compte Twitter. Le Huffington Post en révélait ce matin le contenu :
«L'Islam est dangereux pour la démocratie et en fait la démonstration tous les jours...»
Pour lapidaire qu’il soit, ce tweet n’a évidemment pas tardé à déchainer la réaction des internautes qui suivent l’actrice sur le réseau social. Parmi les premiers «followers» à lui voler dans les plumes, l’acteur français Mathieu Kassovitz, connu pour ses dérapages verbaux sur et en dehors de la toile, ne s’est pas empêché de dire, avec un brin de causticité, ce qu’il pensait de ce message :
Ce à quoi la concernée lui répliquera du tac-au-tac, et non sans humour :
Avant de souligner l’ironie de la situation :
Le Maroc y prend aussi pour son grade
A l’origine du clash entre les deux acteurs, une longue discussion entamée la veille par l’actrice avec un internaute qui l’interpellait sur son parti pris contre l’Islam :
Suite à cette allégation, un professeur d’une école catholique, adepte du web 2.0, lui rétorquera :
Au fil des discussions auxquelles l’actrice prendra part par la suite, le Maroc y prendra lui aussi pour son grade, cette dernière n’hésitant pas à condamner ces pays où l’on est «condamné à la prison si l’on ne fait pas le Ramadan» :
Un moyen de créer le «buzz»
Évidemment, «qui sème le vent récolte la tempête» et c’est sans tarder que la foudre des internautes s'est abattu sur l’actrice suite à la publication de son premier tweet polémique jeudi matin. Si le ton des réactions est resté pour l'essentiel modéré depuis, certaines remarques adressées à la star du petit écran ont été très virulentes, en témoigne ces insultes de «facho» ou de «raciste» qui ont fleuri sur son compte Twitter dans la journée de Vendredi.
A la question de savoir aujourd'hui ce qui justifie le «coming-out» idéologique de l’actrice, qui n’avait du reste pas hésité à déclarer son soutien à Nicolas Sarkozy lors des dernières élections présidentielles, les spéculations vont bon train. D’aucuns pensent qu’il s’agit là d'une façon pour elle de créer le «buzz» autour de son nouveau spectacle (voir ci-après). Cela dit, s'il s'agit d'un coup médiatique, que la commissaire française au franc-parler ne se leurre pas car son audience risque bientôt de la mettre à l'amende .