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Grand Angle

Maroc-Espagne : La rencontre Benkirane-Rajoy du 12 septembre reportée

Sauver l’économie espagnole de la faillite est la priorité des priorités du gouvernement espagnol. Une urgence qui a renvoyé la réunion de la haute commission mixte maroco-espagnole aux calendes grecques.

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Mariano Rajoy avait déjà rencontré Abdelilah Benkirane lors d’une visite officielle 18 janvier 2012 (Ph.DR)
Temps de lecture: 2'

Abdelilah Benkirane, le chef du gouvernement marocain, et Mariano Rajoy, son homologue espagnol, ne se verront pas le 12 septembre à Rabat. La réunion de la haute commission mixte maroco-espagnole vient d’être reportée à une date ultérieure. Les deux gouvernements, selon une dépêche de l’agence EFE, sont actuellement à la recherche d’une date pour ce rendez-vous. Les médias du voisin du nord expliquent cet ajournement par des problèmes internes en Espagne. L’équipe de Rajoy a d’autres affaires plus urgentes et plus importantes que ses relations avec le Maroc.

 Priorité à l’Europe, Benkirane doit attendre

 C’est l’Europe qui sera au cœur de l’agenda du premier ministre espagnol. Dès le mardi 28 août, Rajoy recevra, à Madrid, le président du conseil de l’Europe, le Belge Herman van Rompuy. Une visite qui sera suivie, jeudi 30 août, par celle de François Hollande. Un déplacement très attendu par les milieux d’affaires car le président français se fait l’avocat de l’Espagne.

 Hier, lors de sa rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel, François Hollande a exhorté l’Union européenne à sauver les banques espagnoles de la faillite en accélérant le versement des 100 milliards d'euros promis par l’UE. A ces deux réunions cruciales, il faut ajouter, le 6 septembre, le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne et, les 14 et 15 du même mois, à Chypre, le Conseil des ministres des Finances de l’UE.

 Par ailleurs, le 11 septembre, Mariano Rajoy recevra à Madrid, comme le rapporte l’agence Europe Press, le président de la Finlande et le 21 toujours en septembre, il s’envolera à Rome pour se réunir avec son homologue italien, Mario Monti.

Ces multiples rendez-vous sont d’une importance capitale et pour la survie de l’économie espagnole et bien entendu celle du gouvernement Rajoy dont le maintien au pouvoir dépend totalement de l’aide financière de ses partenaires de la zone euro.

 Les capitales européens boudent Benkirane

 Dans ce contexte, plus de place dans l’agenda de Mariano Rajoy pour la réunion avec Abdelilah Benkirane. Ce dernier devra prendre son mal en patience. Force est de constater qu’après huit mois passés à la primature, Benkirane ne séduit pas à l’étranger. A l’exception d’un court déplacement, en mai, à Madrid, aucune autre capitale européenne ne lui a adressé d'invitation.

 Même la France, premier partenaire politique et économique du royaume, boude le chef du gouvernement. Pourtant Paris déroulait le tapis rouge à l'Hôtel Matignon, le 28 juin, à Hamdi Jebali, le chef du gouvernement tunisien. C’est dire que pour l'équipe Hollande, les islamistes ne sont pas tous logés à la même enseigne.

entendido
Auteur : molinar
Date : le 27 août 2012 à 00h22
ok y antes de Benkiran quien iva? se ha arreglado algo entre tantas idas y venidas,,,,durante tantos años y Benkiran no estaba...siguen los mismosproblemas de siempre,entonces creo yo que entre eso y nada es lo mismo,nada de nada,
hahaha
Auteur : momog
Date : le 24 août 2012 à 16h19
Que voulez-vous que les chefs de gouvernements européens fassent d'une marionnette qui s'appelle benkirane. Ils sont bien conscients que ce n'est pas lui le décisionnaire dans notre plus beau pays du monde. C'est le palais use et abuse des bontés de ce pays et quand le roi accepte de discuter avec un chef d'état ou de gouvernement, il dépêche un de ses fidèles conseillers.
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