Après 9 ans d’attente, le Maroc et la Mauritanie préparent une réunion de leur haute commission mixte

Après une longue attente de plusieurs années, le Maroc et la Mauritanie relancent la tenue de la 8e session de leur haute commission mixte. Rabat accueille, ce mercredi, une réunion aux niveaux des experts destinée à préparer l’agenda de ce grand rendez-vous, indique le ministère marocain des Affaires étrangères sur Twitter.

Lancement, aujourd’hui au siège du ministère, des travaux de la 8ème session de la Haute Commission Mixte Maroc-Mauritanie au niveau des hauts fonctionnaires, qui se tient du 09 au 11 mars 2022. pic.twitter.com/XLLJDhk4B8

— Maroc Diplomatie ?? (@MarocDiplomatie) March 9, 2022

Le chef du gouvernement mauritanien, Mohamed Bilal Messoud, est attendu, jeudi dans la capitale du royaume, pour coprésider avec son homologue marocain, Aziz Akhannouch, les travaux de cette réunion, rapporte l’agence de presse AMI.

L’organisation de la haute commission mixte entre les deux voisins était au centre des entretiens, du 24 mai 2021 à Rabat, entre Nasser Bourita et son homologue mauritanien, Ismail Ould Cheikh Ahmed. Dans des déclarations à la presse, le chef de la diplomatie du royaume avait révélé alors que «lors des prochaines phases au niveau de la commission mixte et du comité de suivi, l’accent sera mis sur le renforcement de cette coopération sectorielle et la mobilisation des acteurs économiques dans le cadre d’une vision bilatérale et trilatérale».

Les deux ministres ont abordé également le même sujet lors de leur rencontre, du 28 septembre à Rabat. A cette occasion, Ismail Ould Cheikh Ahmed avait indiqué, à la presse, que «les préparatifs sont en cours pour la tenue de la 8e haute commission mixte maroco-mauritanienne».

Pour rappel, la dernière session de ce grand cadre de coopération s’est tenue en avril 2013 à Nouakchott. Les deux gouvernements avaient alors signé des conventions dans les domaines du pétrole, du gaz, de l'eau, de l'assainissement, de l'environnement et de développement durable. Des projets dont la réalisation a payé un lourd tribut de la détérioration des relations entre les deux voisins, sous l’ère de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.