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Breve

Affaire Omar Radi : Le Parquet requiert la peine maximale de dix ans

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Le portrait d'Omar Radi sur une banderole lors d'une manifestation de soutien à Casablanca, le 22 septembre 2020 / Ph. Fadel Senna - AFP
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Le Parquet a requis, mardi, une peine de dix ans de prison «au regard des éléments à charge» contre Omar Radi, poursuivi en appel pour «atteinte à la sécurité intérieure de l’État», «financement étranger» et «viol». Il s’agit de la peine maximale, alors que le tribunal de première instance avait condamné le journaliste à six ans de prison ferme.

L’AFP indique que selon le procureur, Omar Radi aurait rencontré des représentants diplomatiques néerlandais, que le parquet considère des «officiers de renseignement». Le journaliste est également accusé d’avoir «fourni des informations de l’ordre de l’espionnage» à deux sociétés de conseil économique britanniques, rappelle la même source.

Omar Radi a réfuté les accusations. Il a soutenu avoir réalisé «des audits de vérification» pour ces deux cabinets britanniques, en s’appuyant sur des données ouvertes au public. Quant aux accusations sur le financement étranger, il y a répondu en déclarant avoir reçu une bourse de Bertha, fondation philanthropique basée à Genève. Mais pour sa part, le ministère public estime que le journaliste a collaboré avec une fondation «hostile à l’intégrité territoriale du pays».

Dans le cadre de l’affaire de viol, traité sur la base d’une plainte de Hafsa Boutahar, ex-collègue du journaliste, l’audience durant laquelle la plaignante a insisté sur le fait d’avoir été victime de viol et d’agression sexuelle s’est déroulée à huis clos. «Il est temps que les affaires de viol soient punies avec sévérité», a soutenu l’avocate de la plaignante, Aïcha El Guellaa, citée par l’AFP.

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