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Nizar Baraka : Le taux de remplissage des barrages avoisine 32,7% à fin février, contre 49,1% en 2021

(avec MAP)
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Image d'illustration. / DR
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Le ministre de l'Équipement et de l'eau, Nizar Baraka, a indiqué mardi que les retenues des barrages dans le Royaume, ont atteint à fin février environ 5,3 milliards de mètres cubes (m3), soit un taux de remplissage de l'ordre de 32,7% contre 49,1% à la même période l'année dernière.

Dans un exposé devant la Commission des infrastructures, de l'énergie, des mines et de l'environnement à la Chambre des représentants sur «le stress hydrique et les mesures d'urgence pour l'alimentation en eau», il a assuré que les retenues actuelles des barrages permettront d'alimenter dans des conditions normales toutes les grandes villes, à l'exception des agglomérations urbaines relevant des bassins hydrauliques de la Moulouya, Oum Er Rbia, Tensifet et Guir-Ziz-Rheris, lesquelles villes pourraient connaître certaines difficultés en approvisionnement.

Il a fait état de l'élaboration en cours de plusieurs mesures d'urgence visant à assurer sans rupture l'alimentation en eau potable au niveau des zones relevant de ces bassins, pour un coût de 2,42 milliards de dirhams (MMDH) dont 1,318 MMDH pour la Moulouya, 202 millions pour l'Oum Er Rbia et 522 millions pour le Tensifet.

Concernant l'évolution de la situation dans les bassins hydrauliques, le taux de pluviométrie enregistré à fin février dernier est en recul par rapport à l'année dernière, se situant entre 30 et 50% au niveau de Guir-Ziz-Rheris et Draâ Oued Noun et entre 60 à 70% à Loukous, Bouregrag et Sakia El Hamra-Oued Eddaheb et entre 71 à 80% au niveau de Sous-Massa, Tensifet, Oum Er Rbia et le Moulouya.

Le volume total de mobilisation des ressources en eau enregistré dans l'ensemble des barrages s'est chiffré à 732 millions m3 durant la période allant du 1er septembre 2021 au 28 février dernier, soit un déficit de l'ordre de 89% par rapport à la moyenne annuelle. Le taux actuel se situe à moins de 33% par rapport aux sécheresses dans les années 80 et 90.

Le ministre a indiqué que le programme national d'approvisionnement en eau potable et d'irrigation 2020-2027 prévoit un volet spécial monde rural, doté d'une enveloppe budgétaire d'environ 27 MMDH.

Le directeur général de l'Office national de l’électricité et de l'eau potable, Abderahim El Hafidi, que cet été les villes d'Oujda et de Marrakech pourraient faire face à un certain déficit d'approvisionnement en eau.

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