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La sécurité routière coute au Maroc 1,7% de son PIB avec plus de 3 500 morts chaque année

(avec MAP)
Publié
Mohammed Abdeljalil, ministre du Transport et de la logistique. / DR
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Le ministre du Transport et de la logistique, Mohammed Abdeljalil, a affirmé qu'en plus de son coût économique, qui s’élève à 1,7% du PIB, la sécurité routière représente un lourd fardeau social en enregistrant plus de 3 500 tués et plus de 10.000 blessés graves chaque année. Ainsi, le Maroc a érigé la sécurité routière en priorité nationale et adopté sa première stratégie nationale en la matière en 2005, à l’occasion de la 1ère réunion de la commission ministérielle chargée de la sécurité routière.

Dans ce contexte, la stratégie nationale intégrée de sécurité routière 2004-2013, a permis de maîtriser la tendance haussière des accidents de la circulation, en plus de l’institution d’un Comité interministériel de sécurité routière et d’adopter la loi 52-05 portant Code de la Route. Le ministre a souligné que l’évaluation de ladite stratégie a permis d’élaborer une nouvelle stratégie 2017-2026 impliquant l’ensemble des acteurs concernés avec l’objectif de réduire les tués de 50 à l’horizon 2026.

Le 1er plan quinquennal 2017-2021 de la stratégie visait la réduction du nombre de tués à 25% en 2021, soit moins de 2 800 tués, mais le bilan enregistré à la fin de cette période a atteint 3 676 tués.

M. Abdeljalil a indiqué que bien que ces résultats demeurent éloignés de l’ambition, il y a lieu de souligner les principaux acquis de ce plan quinquennal, à savoir l’introduction de nouveaux délits au Code de la Route, le lancement d’un nouveau programme d’extension du réseau de radars fixes ou le lancement de la 2e phase du Programme spécial des aménagements de sécurité routière (PSAS). Il a également souligné l’augmentation des primes du programme de renouvellement du parc, le lancement du programme de prise en charge de la formation des conducteurs professionnels en plus de la création de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA).

M. Abdeljalil a souligné que le ministère du Transport procédera à la réalisation d’une évaluation de cette première phase pour identifier les contraintes qui ont retardé l’atteinte des objectifs, notant que l’évaluation devrait identifier les moyens susceptibles d’atteindre les résultats souhaités dans le cadre de nouveaux objectifs fixés en cohérence avec la décennie d’action mondiale 2021-2030.

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