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Le Parti de l'istiqlal secoué par des propos d'El Fassi sur le congrès de 2012

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Abdelwahed El Fassi, fils du fondateur du parti de l'Istiqlal Allal El Fassi et l'un des figures de proue du courant «Bila Hawada». / DR
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Le torchon brûle au sein du parti de l’Istiqlal (majorité) au lendemain des propos tenus par Abdelouahed El Fassi, ancien membre du bureau exécutif et fils du fondateur du parti, Allal El Fassi. Dans un éloge funèbre, après la disparition, le 11 février dernier, de l’un des fondateurs du courant «Bila Hawada» Abdelhaq Haqiq, El Fassi a évoqué les événements de septembre 2012, mentionnant le «complot» contre la formation politique et dévoilant qu’il pensait à se retirer de la politique après la «trahison» émanant de quelques figures de proue de l’Istiqlal» qui avaient choisi Hamid Chabat comme secrétaire général.
 
Des déclarations qui ont poussé, cette semaine, Hamdi Ould Errachid, l’homme fort de l’Istiqlal au Sahara, à réagir. Membre de l’actuel comité exécutif, il a estimé que «le vocabulaire et la terminologie» choisis par Abdelouahed El Fassi, sont tirés d’«un lexique dépassé» qui révèle «les complexes psychologiques» de ce dernier. Ould Errachid a rappelé que le fils du fondateur du parti de la Balance «a échoué à décrocher un siège aux élections législatives à Salé». L’actuel maire de Laâyoune a accusé El Fassi de «fuir les responsabilités au lieu de faire preuve de courage, lorsqu'il était ministre de la Santé», évoquant «l'échec» d'El Fassi et son «amertume suite à sa défaite retentissante lors du 16ème congrès lorsqu’il était sorti bredouille». Et d'estimer qu'Abdelouahed El Fassi «est allé cette fois trop loin en invoquant des phrases telles que l'occupation et la domination du parti, comme si l'homme parlait d'un domaine privé ou d'une entreprise».

À rappeler qu'en 2017, et grâce au poids de ses partisans, dont Hamdi Ould Errachid, Nizar Baraka, alors président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) avait réussi à arracher la présidence du Parti de l'Istiqlal à Hamid Chabat, élu secrétaire général lors du congrès de 2012. L'ancien maire de Fès avait même claqué la porte du parti de la Balance l'année dernière, pour rejoindre le Front des forces démocratiques (FFD) après que l'Istiqlal a refusé de le coopter pour les élections communales de 2021.

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