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Benkirane : «Le PJD n’est pas une création de Hassan II ou de Driss Basri»

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Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD / Archive - DR
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Le secrétaire général du PJD se prépare à la prochaine session du conseil national de son parti. A cet effet, il a tenu, samedi, une réunion consacrée à l'organisation de ce grand rendez-vous. Le premier qu’il préside depuis son retour aux commandes de sa formation, le 30 octobre au terme des travaux d’un congrès extraordinaire. Un événement qu’il souhaite marquer la renaissance du PJD.

Dans une allocution, Abdelilah Benkirane a posé la question qui taraude les membres du PJD, notamment après la débâcle des islamistes aux élections du 8 septembre 2021 : «L’Etat veut-il encore du PJD ?». Sans apporter de réponse claire et rassurante pour ses «frères» et «sœurs», préoccupés par les conséquences d’un éventuel divorce avec l’Etat sur leurs carrières politiques, il s'est contenté de déclarer que «l’Etat est libre de ses choix et a sa propre logique», rapporte le site de la formation.

«Nous sommes également libres et notre expérience était basée sur nos efforts individuels et jugements… Nous ne sommes pas une création de Hassan II ou de Driss Basri. Nous sommes le fruit d’une expérience fondée par Abdelkrim El Khatib, Abdellah Baha et Abdelilah Benkirane et ceux qui étaient avec eux», a-t-il martelé dans un autre message destiné à l’Etat.  

Après avoir haussé le ton, Benkirane a joué l’apaisement. «L'histoire a prouvé que nous avions un rôle et nous l'avons accompli comme il faut. La crise la plus difficile que la nation ait connue depuis 1967 a été la crise du printemps arabe, notre parti, avec Sa Majesté et d'autres partis, a contribué à la surmonter».

Dans sa fameuse sortie, publiée sur les réseaux sociaux le 5 septembre 2021, seulement trois jours avant les élections législatives, communales et régionales, consacrée entièrement à critiquer Aziz Akhannouch, il avait mis en garde contre sur «un retour du Mouvement du 20 février» sous la présidence de son adversaire politique.

Pour rappel, Benkirane avait fait pression en 2011 sur la majorité des membres du secrétariat général de son parti pour ne pas s'engager avec le Mouvement du 20 février. Seuls Mustapha Ramid, Habib Choubani et Abdelali Hamiedine étaient passés outre cette injonction.

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