Menu

Breve

Affaire Ghali : Cédant aux pressions de l’Algérie, l’Espagne a traité avec égards le chef du Polisario et son fils

Publié
Le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali. / DR
Temps de lecture: 1'

Du nouveau sur les conditions de l’entrée du chef du Polisario, le 18 avril en Espagne. La Direction des services juridiques de l’Etat a réitéré son injonction adressée au juge d’instruction, Rafael Lasala, de classer l’affaire, rapporte ce mercredi La Razon.

L’instance, relevant du ministère de la Justice, a toutefois reconnu que «Brahim Ghali et son fils ont été autorisés à entrer en Espagne, sans contrôle des passeports, pour des raisons humanitaires, légalement, sans violer aucune règle et dans le but légitime de préserver la vie privée et la sécurité de Brahim Ghali et parer aux conséquences sur la politique internationale que pourrait avoir la présence de Brahim Ghali en Espagne». Une allusion à la colère du Maroc.

La publication de droite affirme que le gouvernement de coalition de gauche avait accordé au chef du Polisario et son fils «le traitement correspondant à une délégation officielle» d'un Etat. Fort de ce statut, ils étaient exemptés du paiement des taxes aéroportuaires. Ces égards sont la conséquence de pressions du pouvoir algérien, précise la même source. Pour rappel, l’accueil du chef du Polisario a été au menu des entretiens, du 29 mars 2021 à Madrid, entre l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et son homologue Arancha Gonzalez.

Par ailleurs, les quotidiens ABC et El Mundo se sont intéressés, ce mercredi, à la personne qui était chargée de veiller, le 18 avril, à l'exécution des traitements de faveur dont a bénéficiés Brahim Ghali et son fils à la base militaire de Saragosse. Compte tenu de ces nouvelles informations, l’avocat de la partie civile, Antonio Urdiales, a demandé au juge d’instruction Rafael Lasala de l’identifier en vue de l’auditionner prochainement.

Ces révélations interviennent deux jours après la comparution du directeur adjoint des opérations de la police espagnole, José Ángel González Jiménez, devant le juge Lasala.

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com