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Sommet UA : L’examen du statut d’observateur à Israël reporté à une date ultérieure

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Au sommet de l’Union africaine, la Conférence des chefs d’Etats n’a pu statuer sur le retrait du statut d’observateur accordé à Israël. A défaut d’un consensus, le sommet a confié l’examen de cette question à un comité, composé des présidents : Cyril Ramaphosa (Afrique de Sud), Abdelmadjid Tebboune (Algérie), Félix Tshisekedi (République Démocratique du Congo), Paul Kagame (Rwanda), Muhamadu Bouhari (Nigeria) et Paul Biya (Cameroun).

Un tour de table qui offre une longueur d'avance aux partisans de la décision prise par Moussa Faki, en juillet dernier. Et c’est au président du Sénégal, Macky Sall, qui assume depuis hier la présidence tournante de l’UA, que revient le droit de prendre l’initiative pour le lancement des travaux de ce comité.

Aucune échéance n’a été annoncée pour trancher cette question. Ce qui a exaspéré la ministre sud-africaine des Affaires étrangères. Dans des déclarations à la chaîne Al Jazeera, Naledi Pandor, a réclamé une date précise pour retirer l’accréditation à l’Etat hébreu. «On ne peut pas rester comme çà. J’espère qu’une décision sera prise lors du prochain sommet de l'UA», a-t-elle indiqué.

Du côté de l’Algérie, grande partisane du retrait de ce statut, son agence de presse officielle, a parlé d’une «suspension» du statut d’observateur octroyé à Israël. Pour rappel, le président Tebboune n’a pas participé au sommet de l’UA et au débat sur cette question.

Hier, le ministre marocain des Affaires étrangères s’est montré favorable à l'accréditation. «Moussa Faki était dans son bon droit, et je ne parle pas du fond. Je parle d’abord de la procédure», a déclaré Nasser Bourita dans une interview accordée, hier soir, à RFI et France 24.

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