Menu

Breve

Affaire Ghali : La partie civile pointe le rôle joué par le ministère espagnol des Affaires étrangères

Publié
Le secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali. / DR
Temps de lecture: 1'

Au grand dam du gouvernement Sanchez, le juge d’instruction Rafael Lasala poursuit ses investigations sur l’entrée, le 18 avril 2021 en catimini et sous une fausse identité, en Espagne de Brahim Ghali. L’enquête menée par le président du tribunal d'instruction n°7 de Saragosse a permis de lever le voile sur une note, datant du 26 avril 2021 et portant la signature des services de l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez, sur les conditions de l’arrivée du chef du Polisario à la base de Saragosse.

Le texte remis à Lasala par l’actuel chef de la diplomatie affirme aussi que Ghali n’avait pas un casier judicaire en Espagne et ne faisait pas l’objet d’un mandat d’arrêt international.

Pour rappel, le juge d’instruction près le Tribunal de l’Audience nationale, Santiago Pedraz avait demandé, en janvier 2021, à la police de localiser Brahim Ghali. Une requête sollicitée dans le cadre de son examen de la plainte déposée par le dissident sahraoui, Fadel Breika, contre le chef du Polisario.

Pour l’accusation populaire, la note du ministère espagnol des Affaires étrangères illustre «le chaos et l'apathie qui règnent au sein de ce ministère où les uns et les autres cachent des informations», rapporte ce mercredi La Razon. La partie civile, a par ailleurs, accusé le gouvernement de coalition de gauche au pouvoir à Madrid de brouiller les pistes sur les circonstances de l’entrée de Ghali.

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com