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Casablanca : Bientôt un regroupement des marchands ambulants en marchés municipaux ?

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Marchand ambulants à Hay Mohammadi - Casablanca, 2018 / Ph. L'Economiste
Temps de lecture: 2'

Au vu du nombre de marchants ambulants à Casablanca, les pouvoirs locaux sont en phase de les répertorier et de les identifier dans l’ensemble, en vue de trouver des solutions leur permettant de maintenir leurs activités économiques et de libérer l’espace public à la fois. A cet effet, l’une des options étudiées serait la création de marchés municipaux adaptés, à l’image de celui du quartier Bernoussi et qui a prouvé son efficacité à limiter le phénomène de la vente à la sauvette.

Dans des déclarations accordées au site d’information SNRT News, Ahmed Afilal, président de l’Union générale des entreprises et professions (UGEP) et vice-président de la mairie de Casablanca, délégué au secteur de l’environnement, a révélé que le Conseil économique de la ville discutait de «la mise en place de marchés modèles», dont le format doit garantir une réussite pérenne. «Pour intégrer cette catégorie de commerçants à un cadre structuré des marchés, le Conseil s’emploie à les inciter à travailler selon le régime d’auto-entrepreneur, afin de bénéficier de ce projet qui leur permettra de bénéficier du système de couverture santé et de la cotisation standard professionnelle», a-t-il ajouté auprès de la même source.

Ahmed Afilal a indiqué au média aussi que les commerçants bénéficieront de certaines exonérations. Il s’agit notamment de la cotisation de couverture santé, qui ne devrait pas dépasser les 50 dirhams, «de manière à ce qu’ils soient incités à intégrer le secteur formel, tout en tenant compte de leurs conditions sociales». Pour accélérer ce processus, les autorités locales de chaque commune de la ville de Casablanca sont chargées de recenser les marchands ambulants de leur zone territoriale, afin de centraliser le nombre des futurs bénéficiaires du programme et définir le nombre de commerces à mettre en place.

Auprès du site d’information, Ahmed Afilal a souligné que cette initiative répondait aux recommandations du Conseil économique, social et environnemental (CESE), relatives à «l’économie informelle, le commerce ambulant et l’insertion socioéconomique des vendeurs de rue, à travers la légalisation des activités de cette catégorie et son intégration dans le secteur formel». Parallèlement, la police administrative procède au niveau territorial, selon la même source, à des opérations de plus en plus fréquentes pour la libération du domaine public, que ce soit de la vente à la sauvette ou des cafés.

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