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France : Les deux associations gérant la mosquée d’Allonnes dissoutes en Conseil des ministres

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Mosquée d'Allonnes, fermée en octobre 2021. / DR
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Les deux associations qui géraient la mosquée d’Allonnes dans la Sarthe, l’association allonnaise pour le Juste Milieu et l’association Al-Qalam ont été dissoutes, ce mercredi, par le conseil des ministres français, annonce le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Pour le gouvernement, les deux associations «promeuvent une pratique radicale de l’islam, légitimant le recours au djihad armé, la mort en martyr ainsi que l’instauration de la charia». Selon les motifs justifiant leur dissolution, et la fermeture de la mosquée prononcée en octobre dernier, l’imam principal «a qualifié les non-croyants d’ennemis de l’islam et d’"animaux" qui iront en enfer».

En outre, le décret portant dissolution des associations considère que celles-ci, leurs dirigeants et leurs principaux membres actifs «légitiment les attentats terroristes», notamment suite à la publication de caricatures par Charlie Hebdo en septembre 2020. Une personne officiant au sein de la mosquée aurait déclaré à ce moment à des jeunes à la mosquée que «ces gens méritent la mort, mais nous ne sommes pas en position de force».

Aussi, le président des associations et les imams auraient demandé aux membres des associations de «rencontrer les kouffars» dans une église «afin d’afficher facticement leur soutien», retient le décret. Les mêmes personnes auraient également appelés les jeunes musulmans à «se préparer au combat», évoquant d’éventuelles rétributions.

L’enseignement dispensé au sein de l’école coranique qui se situe dans la mosquée aurait aussi été qualifiée de «très radical et teinté de violence physique», alors que plusieurs ouvrages à la disposition des fidèles justifiait le djihad armé, promouvait la discrimination faite aux femmes et la haine contre non-musulmans, outre la justification de la mise à mort des homosexuels.

Enfin, les fréquentations des dirigeants, qui «côtoyaient des salafistes et autres extrémistes», auraient entrainé la fréquentation de la mosquée par des individus appartenant à la mouvance islamiste radicale, certains faisant l’objet de procédure pénale pour apologie du terrorisme, précise le décret.

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