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Casablanca : Une commission enquête sur les allégations de harcèlement à l’université

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Photo d'illustration / DR.
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A la suite de révélations sur des soupçons de harcèlement visant cette fois-ci des enseignantes, notamment à l’Ecole supérieure de technologie (EST) de Casablanca, l’Inspection générale du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation s’est déplacée à l’établissement pour vérifier les faits allégués, a indiqué à Yabiladi une source informée, ce mercredi.

L’inspection générale du ministère a déjà été saisie d’affaires similaires, la semaine dernière, notamment à l’Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) à Oujda, lorsque le département a enquêté principalement sur des pratiques visant les étudiantes et dont la véracité a été avérée, selon les conclusions du rapport final de la commission d’enquête désignée à cet effet. Cette dernière a écouté les victimes ainsi que l’enseignant mis en cause, en plus des différents concernés par l’affaire.

Avec la succession des révélations dans divers établissements de l’enseignement supérieur, le ministère de tutelle a décidé de travailler sur un dispositif global qui s’appliquera à l’ensemble des université marocaines. Il s’agit notamment d’«instaurer des mesures d’accompagnement» à travers des cellules d’écoute, «dédiées au signalement contre les actes de violence, de discriminations et d’harcèlement moral et sexuel et gérée par des spécialistes en la matière».

Aussi, un numéro vert et des adresses mails permettront de «dénoncer tout acte de harcèlement et de violences enregistrés», parallèlement à «des campagnes de sensibilisation aux violences dans le milieu universitaire pour combattre les inconduites et les violences à caractère sexuel». Une entité de médiation devrait également voir le jour, en guise de structure de gestion des conflits, y compris ceux liés au harcèlement.

La semaine dernière et dans le contexte des premières révélations, l’Université Mohammed Ier à Oujda a d’ailleurs constitué une cellule d’écoute, d’accompagnement psychique et judiciaire des victimes au niveau des facultés et des écoles relevant de son entité. Elle a également lancé un numéro vert et une adresse électronique pour recueillir de nouveaux témoignages et signalements. L’Université Abdelmalek Essaâdi a également franchi le pas, après les révélations de harcèlement sexuel sur des étudiantes à l’Ecole roi Fahd de la traduction à Tanger.

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