Espagne : Interpellé sur le cas de la Sahraouie Sultana Khaya, Albares est resté dans le flou

Malgré la récente crise sur la qualité des contrôles anti-Covid-19 en Espagne des passagers à destination du Maroc, José Manuel Albares n’a pas changé sa politique, prônant la «prudence» dans les relations avec le royaume.

Le chef de la diplomatie a, une nouvelle fois, évité d'apporter une réponse directe à des questions posées par des députés catalans et basques, pro-Polisario, sur les présumées violations des droits de la Sahraouie Sultana Khaya, se limitant à reconnaitre qu’il s’agit «d’une situation complexe», rapporte le média Publico.

En revanche, il a souligné que «l'engagement de la coopération espagnole avec la population sahraouie de Tindouf est évident, constant et historique. Nous sommes le premier donateur européen». Pour rappel, le gouvernement de coalition de gauche a consacré, au début de ce mois, 1,7 million de dollars pour soutenir les interventions du Haut-commissariat des Nations unies au profit des réfugiés installés dans les camps de Tindouf en Algérie.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le ministre des Affaires étrangères esquive une question sur Sultana Khaya. En octobre, dans une réponse à un député basque, Albares avait préféré mettre l’accent «sur l’esprit de défense des droits de l’Homme qui anime» son département mais sans aborder directement le cas de la Sahraouie.