Secteur textile : Une rallonge budgétaire pour le Programme GTEX entre le Maroc et la Suisse

Le Maroc et la Suisse ont procédé, ce lundi, à la signature d’un amendement de l’accord spécifique de mise en œuvre du programme global pour le textile et l’habillement (GTEX) au Maroc, signé le 22 novembre 2018, pour la période 2019-2021. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, et l’ambassadeur de Suisse au Maroc, Guillaume Scheurer, à Rabat, indique le ministère dans un communiqué.

À travers cet amendement, un budget additionnel sera accordé au Maroc, ajoute la même source, précisant que la contribution financière totale accordée par le Conseil fédéral suisse, depuis le lancement du programme s’élève ainsi à environ 17 millions de dirhams. Cette rallonge budgétaire sera octroyée aux activités mises en œuvre au titre de l’année 2022-2023. De son côté, le gouvernement marocain assurera un co-financement en nature équivalent à 10% de ce montant, pour couvrir les aspects logistiques et de gestion du projet.

La signature de cet accord donne une nouvelle impulsion au partenariat réunissant les deux pays à travers le programme GTEX qui a pour objectif d’améliorer la compétitivité du secteur textile et habillement. «Ce projet correspond parfaitement aux priorités que s’assignent le nouveau gouvernement et rejoint le Plan de relance industrielle dans son volet visant à hisser la compétitivité du secteur en lui apportant les outils à même d’assurer sa montée en gamme et le renforcement de sa chaine de valeur par le biais d’un amont fort et de l’innovation, mais aussi de répondre aux enjeux écologiques à venir. Le Maroc aspire à devenir une base industrielle décarbonée et circulaire», a déclaré Ryad Mezzour, cité par le communiqué.

Pour sa part, Guillaume Scheurer s’est réjoui de l’extension de ce programme et a salué «l’adaptation du GTEX face à la crise sanitaire au Maroc par le ministère et l’AMITH». «L’orientation des deux prochaines années vers la digitalisation, la durabilité sociale et environnementale, ainsi que l’économie circulaire sera particulièrement opportune» a-t-il-souligné.