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Covid-19 : «Omicron est probablement présent dans la plupart des pays» selon l’OMS

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Des voyageurs en provenance d'Afrique du Sud subissent un test de dépistage du coronavirus à l'aéroport de Schiphol, le 30 novembre aux Pays-Bas. / Remko De Waal/ANP/AFP
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Le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a tenu ce mardi un point de presse afin de faire le point de la propagation du variant Omicron et de l'état de la vaccination dans le monde.

Dr. Ghebreyesus a affirmé que, si officiellement 77 pays ont confirmé des cas du variant Omicron, «en réalité, Omicron est probablement présent dans la plupart des pays, même s’il n’a pas encore été détecté. Le variant se propage à une vitesse que nous n’avons encore jamais vu» avec un variant du Covid-19.

Alors que la plupart des gens «considèrent Omicron comme bénin», le docteur a rappelé que «nous avons appris que nous sous-estimons ce virus à nos risques et périls». En effet, même si les infections sont a priori moins graves, sa propagation pourrait tout de même provoquer une saturation rapide des systèmes de santé mal préparés.

«Je dois être très clair : les vaccins seuls ne sortiront aucun pays de cette crise», met-il en garde. Les pays doivent continuer de se servir des seules mesures efficaces et ne pas les abandonner au motif que la vaccination progresse. Il insiste ainsi sur l’importance du port du masque, de la distanciation sociale, d’une bonne ventilation des espaces clos et d’une bonne hygiène des mains.

Si Covax a réussi ces 10 dernières semaines à envoyer plus de vaccins que les 9 premiers mois combinés, des pays souffrent encore de manque de stock, aggravé par les décisions d’administrer des doses booster contre le variant Omicron malgré, selon lui, le manque de preuve de leur efficacité. Tout en insistant sur le fait que «l’OMS n’est pas contre les doses booster», le directeur général persiste sur l’importance de l’équité dans la distribution des vaccins, arguant que la priorité est d’assurer la vaccination du plus grand nombre, pas d’administrer des doses booster à ceux qui présentent des faibles risques.

«La priorité de chaque pays doit être de protéger les moins protégés, pas les plus protégés. Si nous mettons fin aux iniquités, nous mettons fin à la pandémie de Covid-19», conclut-il alors que 41 pays n’ont pas encore vaccinés 10% de leurs populations, et 98 n’ont pas atteint 40%.

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