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Casablanca : Plaidoyer pour la lutte contre le mariage coutumier des enfants

(avec MAP)
Publié
Image de l'évènement. / DR
Temps de lecture: 2'

Une rencontre sur le mariage coutumier des enfants, organisée en célébration de la journée internationale des droits de l'Homme, mercredi à Casablanca, à l'initiative du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), l’ONU Femmes et de l’association INSAF sous le thème «Regards croisés : le mariage coutumier, une réforme juridique nécessaire», a permis aux participants de souligner les avancées réalisées, notant toutefois la nécessité de redoubler d’efforts pour éradiquer le mariage coutumier des enfants.

La présidente d’INSAF, Meriem Othmani a salué l'ensemble des actions militantes, rappelant cependant que les filles en particulier dans les villages enclavés du monde rural ont peu de chance de poursuivre leurs études, l’éloignement des collèges et le manque d’internats les condamnant à rester chez elles et à faire face au danger lié au travail et au mariage précoce.

«Si nous abordons le problème des mariages coutumiers nous nous rendons compte avec effroi des conséquences désastreuses pour la vie des enfants nés de ces unions et de la précarité juridique imposée aux femmes», a-t-elle déploré.

S’agissant de l’expérience de l’INSAF, elle a rappelé que plus de 550 fillettes ont été remises à l’école, grâce à la prise en charge des frais de leur scolarité. Ces fillettes sont devenues des jeunes filles qui étudient à la faculté ou qui poursuivent des formations professionnelles, s'est-elle réjouie.

Le représentant du FNUAP au Maroc, Luis Mora, a mis l'accent sur l'importance de fédérer les efforts afin de mettre fin à une pratique néfaste qui touche plus de 650 millions de femmes et de filles dans le monde.

Les filles contraintes au mariage tombent souvent enceintes alors qu’elles sont encore adolescentes, ce qui augmente le risque de complications lors de la grossesse ou de l’accouchement et ces complications figurent parmi les principales causes de mortalité chez les adolescentes entre 15 et 19 ans.

Leila Rhiwi, représentante d’ONU-Femmes a pour sa part insisté sur l'importance du changement des mentalités pour promouvoir les conditions des jeunes filles.

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