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Maroc : Le CMF demande la fin de l'impunité des crimes contre les journalistes

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Affiche de la «Journée Internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes». / DR
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Ce mardi 2 novembre, le Centre for Media Freedom (CMF) Casablanca a publié un communiqué, parvenu à Yabiladi, dans lequel il profite de la «Journée Internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes», adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies lors de sa 68ᵉ session en 2013, pour demander aux autorités marocaines, signataires de la résolution, de «mettre en œuvre un mécanisme national de protection des journalistes en conformité avec l’article 7 par. 4 de la loi sur la presse et l’édition de 2016».

Cette loi, rappelle le communiqué, engage les autorités publiques «à mettre en place des garanties légales et institutionnelles aux fins de protéger les journalistes contre toute agression ou menace lors de l'exercice de leur profession», garanties jamais mises en place, regrette Saïd Essoulami, président du CMF et signataire du communiqué.

Dans les faits, le Marc a mis en place d’une «coopération interministérielle», mais le CMF constate qu’elle est «restée insensible aux plaintes des journalistes et n’a enquêté sur aucune déposée par les journalistes, directement par eux/elles-mêmes ou à travers le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM)». Alors que «les autorités publiques ont maintes fois déclaré combattre dans les instances internationales des droits de l’homme», le CMF dénonce l’absence de procédure contre les agressions des journalistes, «ce qui encourage l’impunité».

Dans son communiqué, le CMF demande notamment «la révision de l’environnement juridique qui limitent la liberté d’expression des journalistes» et une «protection à toute personne qui exerce l’activité du journalisme de façon régulière, et pas seulement aux détenteurs de la carte de presse ; et que celle-ci couvre aussi les agressions et les menaces provoquées par des acteurs non-étatiques hors ligne comme en ligne».

Ce communiqué a été adressé au ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, au ministre de la Jeunesse, la culture et la communication, Mohammed Mehdi Bensaid, au président de la Commission parlementaire de justice, de législation et des droits de l’Homme, Mohamed Laaraj, à la présidente du Conseil national des droits de l’Homme, Amina Bouayach et au président du Conseil national de la presse, Younes Moujahid.

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