Menu

Breve

«Opération Azur» : Le groupuscule OAS prévoyait de prendre l’Élysée par la force

Publié
Rémy Daillet, le cerveau du coup d'État en préparation. / DR
Temps de lecture: 1'

Après la mise en examen le 8 octobre de 4 membres du groupuscule de l’ultradroite «Organisation des Armées sociales» (OAS), les premiers éléments détaillés des projets terroristes et insurrectionnels du groupe, commandé depuis la Malaisie par Rémy Daillet, ont été révélés vendredi par Europe 1.

L’«Opération Azur» montée par le cerveau du groupe depuis la Malaisie grâce à des «messages cryptés» prévoyait de renverser le gouvernement français en s'emparer du palais de l’Elysée de force pour «instaurer un nouveau pouvoir par le peuple».

L’opération serait soutenue par un réseau de quelque 300 partisans dont d’anciens policiers, gendarmes et militaires, notamment un «ancien lieutenant-colonel de l'armée de terre, décoré de la Légion d’honneur». Le groupe avait pour projet de se réunir à Paris le jour J, munis de boucliers et de bombes artisanales, afin de monter un assaut contre l’Elysée pendant que certains «avaient pour mission d'occuper les forces de l’ordre».

Outre l'attaque sur le palais présidentiel, le groupe prévoyait de prendre par la force l'Assemblée nationale, le Sénat, le ministère des Armées et une chaîne de télévision ou une radio «pour diffuser leur propagande».

Rémy Daillet, qualifié de «prisonnier politique» par son avocat, a été mis en examen pour terrorisme vendredi alors qu’il est déjà en détention pour son implication dans le kidnapping dans les Vosges d’une fille de 8 ans dont la mère avait perdu la garde. Son interpellation  a eu lieu à Paris dès sa descente de l’avion en juin alors qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Pour l’heure, 11 autres personnes sont mises en examen dans cette affaire.  

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com