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Breve

Le gouvernement Akhannouch botte en touche une question sur le gazoduc Algérie-Maroc

Publié
Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement / DR
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Ce jeudi 28 octobre, le cabinet Akhannouch a botté en touche une question sur le contrat du gazoduc Maghreb-Europe, qui expire le 31 octobre. Tout en se défendant de jouer le censeur, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, a estimé sur un ton paternaliste, que «sur les dossiers liés aux relations internationales, je pense qu'il faut faire très attention (…) La protection des intérêts supérieurs du pays exige que nous soyons prudents sur les questions relatives aux relations avec les voisins».

Sans apporter d'éclaircissements sur un sujet d’une importance capitale pour les Marocains, Mustapha Baitas s'est félicité du «soutien d’un certain nombre d’Etats influents» sur la scène internationale». «Cela montre la valeur et la position de notre pays», a-t-il indiqué en réponse à une question posée par Al Yaoum 24. Le ministre délégué a précisé que «le Maroc est pleinement souverain et gère ses causes stratégiques avec confiance et clairvoyance».

A seulement trois jours de l’expiration du contrat du gazoduc Maghreb-Europe, qui passe via le Maroc, le gouvernement n’a pas encore communiqué sur l’après-31 octobre et les pistes envisagées pour compenser la fermeture de ce pipeline. Les parlementaires ne se sont pas saisis de cette affaire, éclipsée médiatiquement, il faut le reconnaitre, par la controverse sur l’obligation de présenter le pass vaccinal pour accéder aux espaces clos.  

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