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Grand Angle

Maroc : Le taux de remplissage des barrages chute de 15% en raison de la sécheresse

Le record historique de chaleur atteint par Marrakech hier  vient de remettre sur le devant de la scène la question préoccupante de la sécheresse au Maroc. Sévissant depuis plusieurs mois, celle-ci inquiète à bien des égards. Entre baisse des recettes agricoles, chute du niveau de remplissage des barrages, et accélération de la propagation des feux de forêts, on comprend vite pourquoi. 

Publié
Plusieurs barrages du Souss ont connu une baisse de leurs réserves en eau supérieure à 50% entre 2011 et 2012
Temps de lecture: 2'

Le record national des températures vient d’être battu ! Hier, à Marrakech, le mercure est en effet monté à 49,6°C, permettant ainsi à la ville ocre de supplanter les 49,1°C enregistrés par Agadir le 30 juillet 2009 (N.B : un précédent record de 51,7°C avait été établi le 17 août 1940 dans la région du Souss Massa Draa –  la région d’Agadir – mais discrédité par la suite en raison du manque de fiabilité des données).

Selon le site de météorologie wunderground.com,  le record historique enregistré hier par le Maroc intervient alors que 7 autres nations du monde ont elles aussi connu un pic de chaleur sans précédent cette année. Un argument qui plaide en faveur du réchauffement climatique et qui constitue, surtout, une mise en garde informée contre ses conséquences fâcheuses. A commencer par la sécheresse.

Au Maroc justement, la sécheresse a fait de nombreux dégâts cette année. Pendant plusieurs semaines, entre février et avril, pas une seule goutte de pluie n’est tombée sur le royaume, portant ainsi fortement préjudice à la campagne agricole printanière. Corollaire de l’absence de pluies, les récoltes céréalières du pays ont accusé une baisse de 38% cette année, contraignant ipso facto le gouvernement marocain à augmenter ses importations (2,9 millions de tonnes) et ses prévisions d’importations (près de 6 millions de tonnes selon les experts) de blé tendre. Il va sans dire que pour un pays comme le Maroc, dont le PIB dépend fortement des recettes agricoles, la sécheresse endémique de ce début d’année a donné un sérieux coup de mou aux perspectives de croissance économique. Des effets délétères auxquels il faut ajouter la situation actuelle des barrages.

Le taux de remplissage de certains barrages a diminué de 70%

En plus d’assécher les terres, l’absence de pluies vide aussi les barrages. Entre juillet 2011 et juillet 2012, le taux de remplissage des barrages du royaume est en effet passé de 79,9% à  63,8%, soit une baisse de plus de 15 points des réserves nationales en eau potable. Pire, certains barrages, comme ceux d’Imi El-Kheng (région d’Agadir) ou d’Ibn Batouta (région de Tanger), ont connu une baisse significative de leurs réserves en eau, de l’ordre de 50% à 70%. Une situation critique que les problèmes de gestion en eau du pays ne risquent pas d’améliorer.

«Au Maroc, le problème n’est pas la pénurie en ressource en eau mais bien celui de sa gestion», avait lancé le climatologue marocain Mohammed-Saïd Karrouk dans une interview accordée à Yabiladi la semaine passée. «Il y a des régions au Maroc où il y a trop d’inondations, on jette l’eau inutilement alors qu’elle pourrait servir dans les régions du sud. Durant toute notre histoire, on a manqué d’eau et le pays a développé des techniques pour gérer la rareté mais on n’a pas su développer des techniques pour gérer l’abondance. Dès qu’il y a un retour des précipitations, on ne sait pas quoi faire du surplus d’eau», avait-il alors déploré.

Toujours est-il que si le Maroc ne prend pas les précautions nécessaires pour s’adapter au changement climatique, celui-ci pourrait avoir des conséquences ravageuses sur la santé socio-économique du royaume dans les années à venir. Il pourrait également mettre en péril l’écosystème du pays dans la mesure où l’aridité favorise la propagation des feux de forêts. Pour preuve, en ce moment même, à une trentaine de kilomètre de Tanger dans le Nord du Maroc, la forêt brûle. A l’heure qu’il est, 14 hectares d’essences forestières sont d’ores et déjà partis en fumée.

صلاة الاستسقاء
Auteur : DARDARCOM
Date : le 19 juillet 2012 à 14h43

..الاستسقاء: هو الدعاء بطلب السقيا من الله تعالى على صفة مخصوصة
صلاة الاستسقاء سنة، وصفتها وأحكامها كالعيد، ويأمر بالتوبة وترك الظلم والصيام والصدقة، ثم يخرج بهم ليوم يعدهم ببذلة وتخشع وتذلل وتضرع بلا طيب، فيصلي ركعتين ثم يخطب واحدة يكثر فيها الاستغفار والدعاء والمأثور أحسن، ثم يحول رداءه.. ويخرج أهل الذمة ناحية إن خرجوا لا بيوم، وإن خيف كثرة المياه قال اللهم «حوالينا ولا علينا ربنا لا تحملنا ما لا طاقة لنا به».

حكم صلاة الاستسقاء:سنة مؤكدة، وتصلى في كل وقت، والأفضل أن تصلى بعد ارتفاع الشمس قيد رمح.

حكمة مشروعية الصلاة:

إذا أجدبت الأرض، واحتبس المطر شرعت صلاة الاستسقاء، ويخرج لها المسلمون في الصحراء متبذلين، خاشعين، متذللين، متضرعين، متواضعين، رجالا ونساءً وصبيانا، ويحدد لهم الإمام يوما يخرجون فيه لصلاة الاستسقاء.

كيفية الاستسقاء:

* إما بصلاة الاستسقاء جماعة، أو بالدعاء في خطبة الجمعة، أو بالدعاء عقب الصلوات وفي الخلوات من غير صلاة ولا خطبة.
* إذا استسقى الإمام فالسنة أن يرفع يديه ويرفع الناس أيديهم، ويؤمِّنون على دعاء الإمام أثناء الخطبة.
* إذا فرغ الإمام من الخطبة استقبل القبلة يدعو، ثم يحول رداءه فيجعل الأيمن على الأيسر، ويرفع الناس أيديهم يدعون، ثم يصلي بهم صلاة الاستسقاء ركعتين كما سبق.
* السنة أن يخطب الإمام قبل صلاة الاستسقاء قائما.

صفة صلاة الاستسقاء:

يتقدم الإمام ويصلي بالمسلمين ركعتين بلا أذان ولا إقامة، يكبِّر في الأولى سبعا بتكبيرة الإحرام، ثم يقرأ الفاتحة وسورة من القرآن جهرا، ثم يركع ويسجد، ثم يقوم فيكبِّر في الركعة الثانية خمسا سوى تكبيرة القيام، ثم يقرأ الفاتحة وسورة من القرآن جهرا، فإذا صلى الركعتين تشهَّد، ثم سلَّم.

خطبة الاستسقاء:

يخطب الإمام خطبة واحدة قبل الصلاة، يحمد الله تعالى ويكبره، ويستغفره، ويقول ما ثبت في السنة، ومنه «إنكم شكوتم جدب دياركم، واستئخار المطر عن إبان زمانه عنكم، وقد أمركم الله عز وجل أن تدعوه، ووعدكم أن يستجيب لكم»، ثم يقول «الحمد لله رب العالمين، الرحمن الرحيم، مالك يوم الدين، لا إله إلا الله يفعل ما يريد، اللهم أنت الله لا إله إلا أنت الغني، ونحن الفقراء، أنزل علينا الغيث، واجعل ما أنزلت لنا قوة وبلاغا إلى حين» أخرجه أبوداود.
«اللهم اسقنا غيثا، مغيثا، مريئا، مريعا، نافعا غير ضار، عاجلا غير آجل» أخرجه أبو داود.
«اللهم اسقِ عبادك وبهائمك وانشر رحمتك، وأحيِ بلدك الميت» أخرجه مالك وأبو داود.
«اللهم أغثنا، اللهم أغثنا، اللهم أغثنا» أخرجه مسلم.
«اللهم اسقنا، اللهم اسقنا، اللهم اسقنا» أخرجه البخاري. ويقول بعد نزول المطر «مُطِرنا بفضل الله ورحمته» متفق عليه.
tu cites Einsten ici pourquoi?
Auteur : sakki
Date : le 19 juillet 2012 à 12h45
tu cites ce monstre pour dire que tu es cultivé?
caches toi EINSTEN n'a rien avoir dans ce domaine d'une et de 2 ré^ponds au sujet si tu veux pas à la personne si tu es bien élevé car des insultes c'est le style et le domaine des limités
un conseil relis la biographie d'EINSTEN
faible esprit ok
Auteur : sakki
Date : le 19 juillet 2012 à 12h40
L’es pagne
Israël
ont procédé à ce système certes le taux du sel reste élevé dans l'eau de l'irrigation mais très peu de culture ne supportent pas le taux de sel de la mère qui tourne entre 30 et 20% du sel
aussi c'est très onéreux ces travaux
La Connerie
Auteur : moumounmoun
Date : le 19 juillet 2012 à 12h00
Arrête de fumer la moquette Einstein ..

creuser à 100 m des plages pour dessaler l'eau de mer??
il faut vite breveter ta découverte avant de la faire piquer..comment personne n'y a pensé avant toi?
l'humanité et les céréales te doivent une fière chandelle..

un bon conseil.. implore le pardon de dieu et des visiteurs de ce site, creuse un trou profond à 100 KM de la mer (histoire d’éviter la pollution) et jette toi dedans çà t’évitera de dire des conneries..
Et l'orthographe !
Auteur : hammady
Date : le 19 juillet 2012 à 10h22
Vous avez écrit :"Le taux de remplissage des barrages chutent ".

le sujet du verbe chute est le taux et non les barrages, alors pas de "ent" à la fin du verbe svp..
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