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Breve

Maroc : L’imam Saïd Abou Ali se pourvoit en cassation

Publié
L'imam Saïd Abou Ali / DR.
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Condamné en appel à trois mois de prisons et 2 000 dirhams d’amende pour avoir infraction à l’état d’urgence sanitaire, notamment en se déplaçant entre les villes sans autorisation et en incitant les imams et préposés religieux à manifester, l’imam Saïd Abou Ali a introduit son dossier à la Cour de cassation. Au niveau du contentieux, sa défense veut se pencher sur la légalité et les questions de droit dans le cadre du dossier.

Le condamnant initialement à deux ans de prison ferme et à une amende de 10 000 DH, sa peine prononcée en première instance a déjà été réduite. Saïd Abou Ali s’était déplacé de Guelmim à Rabat pour protester contre la décision du ministère des Habous et des affaires islamiques de le suspendre de ses fonctions de directeur d’une école coranique et d’imam de mosquée. Le 24 août dernier, il a été arrêté à Témara, devant le domicile du ministre, où il avait l’intention de manifester.

La justice lui a notamment reproché d’inciter à la violence à travers des messages WhatsApp retrouvés sur son téléphone. Le concerné y lançait des appels aux préposés religieux qui subissent les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire de la Covid-19 à lutter pour faire valoir leurs droits.

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