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Le gouvernement espagnol interpellé sur l’utilisation par le Maroc de drones armés

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Le gouvernement Pedro Sanchez a botté en touche la question écrite du sénateur du Parti Compromis (région de Valence), Carles Mulet, portant sur l’installation par le Maroc de drones armés destinés au contrôle de ses frontières avec l’Espagne.

Le parlementaire s’était montré très sévère avec les services de renseignements espagnols qui, selon ses dires, sont beaucoup plus préoccupés par «taire les scandales de l’ "exemplaire" monarchie espagnole avec ses sièges à Madrid, Suisse et aux Emirats» que de faire face à la décision prise par Rabat.

Sur un ton alarmiste, Carles Mulet a estimé que sur les drones marocains sont installés des dispositifs «d’attaque et non de surveillance» des frontières. Et de rappeler que «Ceuta et Melilla ne sont pas placés sous la protection de l’OTAN».

L’exécutif a répondu sèchement à la question du sénateur, soulignant que «le contrôle parlementaire sur le fonctionnement et les activités du Centre National d’Intelligence (CNI) incombe à l’organe déterminé à cet effet par la Chambre des députés qu’est la Commission de contrôle des crédits destinés aux Fonds Réservés, conformément aux dispositions de l'article 11 de la loi 11/2002, du 6 mai 2002, relative au fonctionnement du CNI».

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