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L'Exécutif des musulmans de Belgique ne veut plus des aides de l'État dénonçant une «ingérence politique»

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Mehmet Üstün. / DR
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Après les nombreuses polémiques autour de l’Exécutif des musulmans de Belgique (EMB), son président Mehmet Üstün a annoncé ce mardi dans les journaux Standaard, Het Nieuwsblad et Het Belang van Limburg ne plus vouloir de subventions fédérales. «Nous en avons assez de l’ingérence politique», a-t-il lâché.

Cette annonce répond aux critiques lancées par le Premier ministre de Belgique Alexander De Croo en séance plénière de la Chambre des représentants qui avait rappelé que l’EMB bénéficiait de subventions de l’État et qu’il devait dès lors «faire preuve de professionnalisme et de transparence».

L’EMB bénéficie, rappelle la RTBF, de 500 000 euros de frais de fonctionnement dont le versement est assorti de conditions. Face à ces contraintes, Mehmet Üstün a annoncé que «ces 500 000 euros nous allons les trouver nous-mêmes, nous ne sacrifierons pas notre autonomie».

L’organe de représentation des musulmans de Belgique, dont l’exécutif aurait dû être révisé en mars 2020 a aussi déclaré que ses élections devraient avoir lieu «en début d'année prochaine» pour décider d’un «plus petit exécutif» en «imposant des conditions aux membres : qu'ils soient diplômés de l'enseignement supérieur et s'expriment bien en français ou néerlandais».

Les opposants à Mehmet Üstün n’ont pas encore réagi à ces déclarations sur la restriction du bureau exécutif alors qu’ils appelaient à son renouvellement, ni sur le fait que depuis sa création en 1996, l’EMB n’avait pas évoqué ce problème d’«ingérence politique» liées aux subventions avant que Mehmet Üstün soit dans le viseur du gouvernement.

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