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Grand Angle

UMA : La sécurité prioritaire à l’intégration maghrébine

Pour l’Algérie, l’intégration maghrébine commence par la sécurité. Sur ce point, elle a réussi à imposer son agenda sur les autres pays de la région. Pour sa part, le Maroc n’est pas pour autant sorti les mains vides de la réunion d’Alger.

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Les ministres des Affaires étrangères du Maghreb se sont réunis, lundi à Alger, pour discuter exclusivement de la sécurité dans la région. C’est une initiative du gouvernement algérien. La crise au Mali et le danger d’un Afghanistan qui s’esquisse au Sahel ont finalement eu raison du refus des autorités du voisin de l’Est d’inviter les autres pays de l’UMA, et notamment le Maroc, dans l’élaboration d’une «stratégie» commune contre la menace terroriste au grand Sahara.

A priori la présence marocaine à cette rencontre a le goût d’une revanche. Rabat y a marqué un point. Elle qui a été systématiquement écartée par Alger de prendre part aux travaux de la Coordination de Tamanrasset, créée en septembre 2009, et comptant l’adhésion de l’Algérie, Mali, Niger, Tchad et la Mauritanie. A l’époque Alger expliqué que le royaume n’avait pas de frontières avec la région du Sahel, et du coup, n’était nullement concerné par les problèmes de la région.

Trois ans plus tard, et grâce notamment, aux conséquences combinées de la révolution libyenne et la crise au Mali, Alger a été contrainte de mettre beaucoup d’eau dans son vin et d’accepter une participation des pays du Maghreb dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, une région qu’elle considère comme son pré carré.

Mali ou le «consensus maghrébin» retrouvé

Comme il fallait s’y attendre la question malienne a ravi la vedette, lors de cette réunion. La déclaration finale préconise son règlement «dans le cadre d'une résolution politique qui vise à protéger son intégrité territoriale, de manière à éviter une intervention militaire.»

Devant les journalistes, le ministre algérien des Affaires étrangères, Morad Medelci, a souligné qu’«après avoir suivi la situation au Mali ces dernières semaines, nous avons conclu qu'il existe encore une grande chance pour un règlement négocié de cette crise, et c'est notre conviction commune au niveau du Maghreb, et c'est également la première fois que nous avons atteint une position commune face à la situation dans le Sahel, au Mali en particulier.» De son côté, Saâdeddine El Otmani a estimé qu’il est nécessaire de parvenir à une «solution politique à la crise dans ce pays».

Les divergences persistent

Le consensus autour de la question malienne s’est révélé être l’arbre qui cahait la forêt des divergences entre les cinq pays du Maghreb. Le ministre libyen des Affaires étrangères, Ben Achour Khayyal a réitéré les demandes de son pays d’extrader les anciens dignitaires du régime Kadhafi qui y ont trouvé refuge en Afrique du nord. Il faisait référence à la famille de l’ancien «guide» accueillie en Algérie et à Abdellah Senoussi, l’ancien chef des services secrets, «emprisonné» en Mauritanie.

FICTION
Auteur : Danouni
Date : le 10 juillet 2012 à 18h19
Quand le Maroc récupèrera son Sahara, il n'aura plus besoin de l'UMA.

Allez s'associer avec des traitres du FLN quelle bêtise.
Mais aussi ..
Auteur : Kenzadalil
Date : le 10 juillet 2012 à 16h24
" Le ministre libyen des Affaires étrangères, Ben Achour Khayyal a réitéré les demandes de son pays d’extrader les anciens dignitaires du régime Kadhafi qui y ont trouvé refuge en Afrique du nord "

Pas seulement en Afrique du Nord. Il y a aussi Saadi Kadhafi qui a trouvé refuge à Niamey au Niger.

Et selon les dernières infos, celui-çi voudrait quitter le Niger pour ..... rejoindre l'Azawad !!!!
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