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Sahara occidental : Pour Alger, le recours aux tables rondes «n'est plus à l'ordre du jour»

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L'envoyé spécial de l'Algérie en charge de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani. / DR
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Au lendemain de la sortie médiatique du président algérien qui a réitéré les positions de son pays quant au conflit du Sahara occidental, c’est au tour de l'envoyé spécial d’Alger, chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, de prendre le relai. Mardi, Amar Belani a ainsi saisi l’occasion pour dénoncer la position marocaine quant à l’intervention des FAR à El Guerguerate en novembre dernier.

Dans une déclaration à l’agence APS, l’Algérien a assuré que «le retour au cessez-le-feu demeure, comme annoncé par le Front Polisario, tributaire entre autres, du retrait des forces marocaines d'occupation de la zone tampon d'El Guerguerate et du retour obligé aux négociations directes». Dans ce sens, il a précisé que «le format dit de "tables rondes" n'est plus à l'ordre du jour». «Cette option est désormais obsolète compte tenu de l'instrumentalisation éhontée par la partie marocaine de la participation de l'Algérie aux précédentes tables rondes pour présenter fallacieusement notre pays comme étant partie à un conflit "régional" (sic), alors que toutes les résolutions du Conseil de sécurité identifient, nommément et de manière explicite, les deux parties au conflit», a-t-il avancé. Et d’assurer que son pays «tout comme la Mauritanie ont le statut, reconnu par les Nations unies, de pays voisins observateurs du processus de règlement du conflit».

Amar Belani a noté que «le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a souligné, avec force, dans son dernier rapport que "le statut de la zone tampon en tant que zone démilitarisée, demeure la clé de voute de toute solution pacifique dans la région et qu'il avait exhorté, en date du 19 novembre, le monarque marocain à revenir au statu quo ante"».

Tout en affirmant que «la volonté illusoire de vouloir imposer la prétendue prééminence thèse de l'autonomie est vouée à l'échec et le Maroc portera l'entière responsabilité de la dégradation de la situation dans la région», le diplomate algérien a réitéré les appels de son pays à «permettre à l’Union africaine de jouer un rôle de facilitateur pour la tenue de pourparlers directs et francs, sans aucune condition préalable».

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