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France : Ali Rabeh élu maire de Trappes dès le premier tour

Publié
Ali Rabeh. / DR
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A Trappes en région Île-de-France, le maire sortant Ali Rabeh a été réélu, dès le premier tour avec 58,36% des voix lors d’une élection partielle après une invalidation de son élection en 2020. Proche du mouvement Génération.s de l’ancien ministre Benoît Hamon, informe Le Monde, le jeune maire franco-marocain de 36 ans a fait face à une alliance inhabituelle d’un ancien maire socialiste de la ville, Guy Malandrin, et de candidats de droite menés par Othman Nasrou, du parti Libres ! de Valérie Pécresse.

Le maire confirmé par les électeurs malgré les contentieux de 2020 a pu bénéficier d’une mobilisation des électeurs, avec une participation à 41,59%, contre 34,1% en 2020, l’emportant de 1 361 voix sur 13 477 votants inscrits. En 2020, Ali Rabeh avait réussi à conquérir la mairie, mais son élection qui s’était jouée à 161 voix près avait été annulée par la justice qui lui reprochait d’avoir distribué, en pleine pandémie, 15 000 masques accompagnés pour certains de sa photo, sans que cette action ait été déclarée dans ses comptes de campagne.

La victoire d’Ali Rabeh a été saluée par le journaliste Edwy Plenel, Julien Bayou, président national d’Europe écologie les verts, et Jean-Luc Mélenchon, fondateur de la France Insoumise ou encore Nadia Hai, ministre déléguée chargée de la Ville et originaire de Trappes, membre de La République en marche !

Dans l’opposition, la gestion de la mairie de Trappes était moins appréciée, ses opposants l’accusaient notamment de gérer la mairie de façon autoritaire, relatant «des intimidations, des menaces, des pressions» dès son arrivée à la mairie en 2020. Othman Nasrou cité par Le Monde a justifié l’alliance à laquelle il a pris part en déclarant : «Nous ne sommes plus dans un combat entre la droite et la gauche, mais entre la République et le clientélisme.»

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