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Sahara : Le Polisario exige de De Mistura une date pour le référendum

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L'envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan De Mistura. / DR
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Les têtes d’affiche de la communication du Polisario continuent de commenter la nomination de Staffan De Mistura, nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental. Mohamed Salem Ould Salek est le dernier qui s’est prêté à ce jeu.

Le «ministre des Affaire étrangères» du Front a exigé de l’Italo-Suédois de fixer «une date précise pour l’organisation du référendum ou un plan pratique pour mettre fin aux manœuvres et aux retards ayant entravé les efforts des Nations unies pour décoloniser le Sahara occidental».  

«Toute approche violant les accords signés entre les deux parties sera vouée à l’échec et constituera un scandale retentissant pour ceux qui, depuis trois décennies, se sont cachés derrière les secrétaires généraux et représentants personnels successifs pour empêcher l’indépendance du peuple sahraoui», a-t-il averti.

Ould Salek indique que «l’abandon par le Conseil de sécurité de ses responsabilités directes dans l’achèvement de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), ayant pour seule mission d’organisation du référendum, en plus de la complicité avec l’occupant marocain, a malheureusement conduit au retour de la guerre qui ne s’arrêtera qu'à la fin de l’occupation marocaine illégale et le respect des frontières internationalement reconnues par le Royaume du Maroc».

La déclaration de Mohamed Salem Oul Salek sonne comme une réponse aux efforts, menés en coulisses, en vue de convaincre le Polisario d’adhérer à nouveau au cessez-le-feu de 1991 et mettre fin à sa «guerre» contre le Maroc. Un réengagement de la part du mouvement de Brahim Ghali qui serait accueilli par la communauté internationale comme un gage de sa bonne volonté à emprunter la voie du processus de paix.

Cela fait plus d’une décennie que le Conseil de sécurité a, dans ses résolutions, fait l'impasse sur l’organisation d’un référendum au Sahara occidental et plaide, plutôt, pour une solution politique mutuellement acceptée par les parties.

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