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Le préfet de l’Hérault dénonce la «recrudescence» du port du voile intégral à Montpellier

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Image d'illustration. / DR
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Le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh a décidé de s’attaquer «dès cette semaine» à la «recrudescence» dans les lieux publics du port du voile intégral, interdit depuis une loi d’octobre 2010 qui prohibe la dissimulation du visage dans les lieux publics. Des contrôles de police renforcés sont prévus dans les rues de Montpellier pour faire appliquer la loi.

Interrogé par CNews, le préfet a déclaré mercredi matin dans la Matinale que «le niqab n’est pas le bienvenu dans notre pays» et qu'il a «dû faire un rappel à la loi». Selon lui, ce port concernerait également «des femmes très jeunes», le poussant à effectuer ce rappel à l’ordre public.

Interrogé au micro d'Europe 1, le préfet a justifié le renforcement des mesures de police dans un contexte plus large de lutte contre le communautarisme et le séparatisme. «Il faut intervenir rapidement pour montrer qu'on ne lâchera rien et qu'on ne laissera pas passer ce comportement, qui est illégal», déclare-t-il, ajoutant que le port du niqab «est un acte de revendication identitaire, de prosélytisme et de repli communautaire». «Nous sommes testés et il est de notre devoir de défendre les valeurs républicaines.»

Selon les dispositions de la loi de 2010, les personnes dissimulant leur visage encourent une amende de 150 euros ou un stage de citoyenneté, tandis que les personnes obligeant une femme à dissimuler son visage risquent quant à elles un an de prison et 30 000 euros d’amende.

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