Débarquement choc de Mounir Chraïbi, Wali de Marrakech

En effet, le haut commis de l’Etat – polytechnicien et ancien directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNNS) paie au prix fort les conditions qui ont conduit à la destitution de la mairesse de Marrakech, Fatima Zahra Mansouri.

Pour rappel, au lendemain de l’élection du président de la commune de Marrakech, des bulletins de vote auraient été découverts par des militants du parti Front des Forces Démocrates (FFD) dans des containers à déchets. Drôle de scénario !

Cependant, le ministère de la Justice a tenu compte de la plainte déposée par les membres du FFD et le tribunal de la cité ocre décidait (à la surprise générale) de reconnaître l’existence d’irrégularités au sein des bureaux de vote de la circonscription de Menara et de sanctionner la première dame de Marrakech.

Douche froide pour le Parti Authenticité et Modernité (PAM) et de son mentor, Fouad Ali El Himma. Ce dernier ne tardait pas à monter au créneau en dénonçant la démarche utilisée pour destituer Fatima Zahra Mansouri et le discrédit jeté sur son parti.

Chose promise, chose…due. La réponse du berger à la bergère ne s’est pas fait attendre. Première…victime, le wali de Marrakech en personne, rendu «coupable» de ne pas avoir veillé au grain. Le débarquement de Mounir Chraïbi a (plus que) des allures de règlements de compte. Décidemment, Fouad Ali El Himma règne (toujours) en maître.