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Grand Angle

Le Maroc ambitionne de former plus de 15 000 ingénieurs par an

Dans une interview accordée à la Vie Eco, le directeur de l’Ecole Mohammedia des ingénieurs (EMI), Driss Bouami, salue les efforts entrepris par le Maroc dans le cadre de la formation pour les métiers de l’ingénierie : l’an passé, pas moins de 10 000 ingénieurs ont en effet quitté les bancs de l’université dans le royaume. Un chiffre honorable que le directeur de l’EMI juge toutefois insuffisant en regard des besoins du marché. Les détails. 

Publié
De 10 000 ingénieurs formés par an, le Maroc voudrait passer à 15 000 à court terme
Temps de lecture: 3'

Les TIC. Ou Technologies de l’Information et de la Communication pour les non-initiés. Le Maroc les veut au cœur de son développement économique et social de demain.  Et il s’en donne les moyens. Pour preuve, les nombreux programmes nationaux dans lequel le pays est engagé depuis plusieurs années déjà : plan Maroc Numeric 2013, programme e-gov, fonds d’investissement pour l’encouragement de projets technologiques… En bref, dans un Maroc qui se veut à l’heure du numérique, les projets innovants fleurissent à tout bout de champ.

Seulement voilà : développer l’infrastructure technologique, ou élargir le support web existant, a un préalable, une condition sine qua non : la formation. En effet, comment assurer, par exemple, le développement et le suivi de services e-gov sans développeur informatique compétent ? Ou encore, comment garantir le bon fonctionnement de progiciels de gestion en entreprises sans ingénieur formé à leur usage ? En somme, le développement des TIC doit aller de pair avec le développement à la formation aux TIC. Cependant, le royaume accuse un certain retard.

«Sur le plan quantitatif, le Maroc est encore à la traîne»

En témoigne le «Programme 10 000 ingénieurs» impulsé fin 2010 par l’ex-premier ministre, Driss Jettou. Après un an d’échéance, les résultats du programme, qui sont bel et bien positifs, demeurent de l’avis de plusieurs dirigeants, nettement en deçà des besoins réels du marché des TIC, un marché très porteur d’emplois. «Sur le plan quantitatif, il est clair que le Maroc est encore à la traîne par rapport à d’autres pays méditerranéens voisins, même si ce déficit s’est quelque peu résorbé» indique M. Driss Bouami, directeur de l’Ecole Mohammedia des ingénieurs (EMI). Pour répondre à la demande, et au «besoin imminent de compétences», M. Bouami suggère «d’ouvrir davantage d’écoles». Malgré la crise, il n’est donc aucunement question, ni pour lui, ni pour le directeur général du groupe M2M, Mounir Essaygh, de remettre en question le bien-fondé du programme de 10 000 ingénieurs lancé il y a près de 20 mois : «au contraire, le pays a intérêt à capitaliser sur ce choix stratégique pour investir davantage dans la formation des ressources humaines et des jeunes dans le domaine des TIC» insiste le DG de M2M.

«Le quantitatif» ne doit pas se faire au détriment du «qualitatif»

D’ailleurs, le Maroc ambitionnerait d’ores et déjà «de former 15 000 ingénieurs par an» précise M. Bouami. Cela dit, comme il le rappelle, l’aspect quantitatif ne doit pas faire «occulter la qualité des compétences». En d’autres termes, former plus d’ingénieurs ne doit pas venir brimer la qualité de la formation, par la surcharge des capacités d’accueil des écoles par exemple. De l’avis du directeur de l’EMI, «il faut donc veiller à la bonne exécution de ce programme ambitieux et (…) former de collaborateurs alliant l’esprit scientifique d’un ingénieur avec l’ouverture sur le monde économique offerte par un diplôme financier». Une ambivalence qu’il juge incontournable pour que le Maroc réussisse, à terme, son pari d’intégrer le marché des TIC au niveau mondial. Et il n’est pas le seul à souligner l’importance des enjeux liés à la formation. M. Essaygh l’estime pour sa part «cruciale pour consolider la compétitivité du Maroc en tant que zone de plus en plus attractive dans le domaine de la sous-traitance et du développement informatique».

En somme, la formation est la clé de voûte sur laquelle repose l’ensemble de la stratégie TIC menée par le pays depuis quelques années. Sans une formation adéquate, le Maroc ne peut se mettre à la page du numérique car cette page nécessite une mise-à-niveau et une réactualisation de ses compétences. Mais Le pays le sait et il se donne d’ores et déjà les moyens à la hauteur de ses ambitions. 

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Auteur : amir
Date : le 02 juillet 2012 à 19h51
les meilleurs ingenieurs marocains travaillent a l'etrangers.
100%
Auteur : amir
Date : le 02 juillet 2012 à 19h49
1000000000% ok avec toi...


''des ingénieurs qui maîtrisent à peine leur langue, écrite et parlée et encore moins les langues étrangères.''

10000000% vrai.

Des questions et des chiffres
Auteur : Français conscient
Date : le 02 juillet 2012 à 00h32
A notre excellent journaliste !

combien y a t'il d’ingénieurs en fonction au Maroc ?

combien d’ingénieurs sans emploi actuellement ?

quels sont les salaires en vigueur pour chaque diplôme ?

combien d'emploi d’ingénieurs offerts chaque année au Maroc ?
combien d'offres d'emplois d’ingénieurs sont non satisfaite chaque année ?
faut bien venir t'aider !!!
Auteur : Français conscient
Date : le 01 juillet 2012 à 16h08
qui peut le faire sinon quelqu'un qui est capable de s'adapter ?

en tous les cas quand tu auras un doctorat européen de marketing viens me voir et pas obtenu à Missour jolie région par ailleurs !!!
ten years after i'am going home
Auteur : Français conscient
Date : le 01 juillet 2012 à 16h05
alvin lee le meilleur guitariste du monde !

ça c'est de la musique n'est ce pas mon ami !!!

les fautes oui il y en a parce que je bosse et que j'ai pas le temps de rectifier ! mais comme tu peux le constater quand je me relis il n'y en a plus.

allez ouvrez les yeux. Ce soir l'ITALIE va battre vos espagnols ! écoutez les marocains qui en ont marre de souffrir et regardez qui sont ceux qui les exploitent !

il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !



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