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Affaire Ghali : Arancha Gonzalez comparaitra devant la justice le 4 octobre

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La date de comparution de l’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères en tant que «mise en cause» dans l’affaire de l’entrée en catimini de Brahim Ghali en Espagne, a été fixée pour le 4 octobre. Arancha Gonzalez devra ainsi répondre aux questions du juge d’instruction Rafael Lasala. Un passage très attendu par la classe politique ibérique, mais aussi au Maroc. Cette comparution devrait révéler si l’ex-cheffe de diplomatie a agi seule ou sous les ordres d’un supérieur hiérarchique pour dispenser, le 18 avril, le chef du Polisario du contrôle douanier à la base de Saragosse.

Pour rappel Camilo Villarino, son ancien chef de cabinet, s'est dit convaincu, lors de son audition du 13 septembre devant le juge Lasala, que Mme. Gonzalez n’est pas l'unique responsable de l’entrée de Brahim Ghali en Espagne.

Le 4 octobre, Rafael Lasala auditionnera aussi, mais cette fois en tant que témoin, José María Muriel Palomino, secrétaire technique au ministère des Affaires étrangères. L’enquête du juge concernera d’autres anciens cadres de deuxième rang du gouvernement Sanchez. Comparaitront en effet le 18 octobre devant le même juge, María Isabel Valldecabres, ex-directrice de cabinet de l’ancienne première vice-présidente la socialiste Carmen Calvo, et Susana Crisóstomo, l’actuel cheffe de cabinet de l’actuel ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska.

Le 22 septembre à New York, Pedro Sanchez a défendu l’accueil de Ghali devant des journalistes espagnols. «Il faut se rappeler qu'il y avait une demande humanitaire pour sauver la vie d'une personne qui était sur le point de mourir. Ce que l'Espagne a fait, c'est apporter une solution à une demande humaine. L'Espagne a fait ce qu'elle devait et comme il se doit, c'est-à-dire conformément à la loi».

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