Ce dernier, qui avait dû «casser»» l’alliance avec le PJD contre la garantie du soutien du PAM et donc l’assurance de sa réélection, aurait très mal vécu depuis, les conséquences humaines et politiques de son attitude. Selon une source bien informée, c’est Fouad Ali El Himma, en personne, qui lui aurait indiqué la marche à suivre, à savoir briser l’union avec le PJD.
Fort de son capital voix au scrutin des communales 2009, Le PAM avait comptabilisé le plus grand nombre de sièges de conseillers communaux au sein de la capitale économique (185 sièges sur 799 que compte la ville de Casablanca), ce qui lui permet de peser de tout son poids sur l’élection du maire de la ville (comme du reste dans de nombreuses communes du pays).
Autre manœuvre politique de «haut voltige», celle qui a entourée l’élection du maire de la capitale du pays, Rabat. En course, le maire sortant, Omar Bahraoui face à l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Fathallah Oulalaou, qui défendait les couleurs socialistes.
Et c’est…Oualalou qui l’a emporté grâce au soutien d’une coalition politique pour le moins atypique où libéraux (Istiqlal), communistes (PPS), centristes (RNI), socialistes (USFP) et «islamistes» (PJD) ont décidé de s’unir dans la bataille. Du jamais vu !
Décidemment, la classe politique marocaine est unique en son genre.
Sajid revient sur sa déclaration
A peine retiré, voilà que Mohamed Sajid revient sur sa décision pour annoncer à nouveau sa prise de fonction en tant que maire de Casablanca. Les tractations finales auront eu raison de la volte face de Sajid.
A peine retiré, voilà que Mohamed Sajid revient sur sa décision pour annoncer à nouveau sa prise de fonction en tant que maire de Casablanca. Les tractations finales auront eu raison de la volte face de Sajid.