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Grand Angle

Je suis une serial-shoppeuse…et j’aime ça !

Vous vous reconnaissez dans le titre ladies ? Vous avez un peu trop de paires de chaussures ? Votre armoire est trop petite pour tous vos vêtements ? Et vous vous damnerez pour un joli sac ? Et, cerise sur le gâteau, vous ne voyez pas où est le mal ? Vous n’êtes pas anormale, même si beaucoup associent l’achat compulsif à un manque.

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Temps de lecture: 3'

«Je n’ai rien à me mettre», la première phrase qu’on se dit le matin devant l’armoire. On y passe plusieurs minutes, à changer de pull, de chaussures ou de sac, pour nous rendre compte qu’il nous manque l’essentiel, et hop ! Une séance shopping s’impose !

«Mon armoire est pleine de vêtements achetés en urgence, que je ne porte jamais», confie Asma. La jeune femme réagit à ses problèmes sentimentaux en faisant le shopping. Elle trouve, surtout dans les chaussures, une consolation. «A chaque dispute avec mon fiancé, à chaque querelle avec ma mère ou à chaque souci au boulot, je m’offre une séance shopping, et je me sens mieux après». Comme beaucoup de serial-shoppeuses, Asma ne pense pas que c’est mal. Pour elle, il vaut mieux se calmer avec une paire de chaussures que faire quelque chose de plus fou.

Un manque affectif ?

Dans le même contexte, Karima confie en riant : «Mes pires erreurs shopping ont été faites pendant les périodes «j’achète donc je suis»». D’une robe rouge sang à des accessoires trop voyants, la jeune femme achète pour acheter, pas parce qu’elle a besoin de quelque chose. «Quand je suis sur les nerfs, soit je mange, soit je dépense. Je préfère la 2e option», plaisante Camélia. Elle préfère voir des moins sur son compte que du plus sur ses hanches.

«Mon mari est sur les nerfs chaque fois qu’il me voit avec des paquets», dit Mariam. Pour elle, il ne s’agit pas du tout d’un manque d’affection, mais elle veut tout simplement être belle ; «pour mon mari et pour moi-même». Au contraire, Nabila n’achète pas quand elle est en colère. «Je me fais plaisir après une réussite dans un examen, une bonne note, si bien sûr mon budget d’étudiante le permet», explique-t-elle.

Une étude publiée en 2010, dans le Journal of Consumer Research, révèle que les femmes n’achètent pas plus quand elles sont malheureuses ou frustrées, mais pendant leur ovulation ! Selon ces chercheurs, cette période est propice à la séduction, et donc une femme qui ovule a besoin d’avoir toutes les chances de son côté en achetant plus de fringues et d’accessoires !

Victimes de la mode ?

«Je suis fashion, mais pas victime», se défend Naila. Elle nous dit que oui, elle adore la mode, mais sait quand dire stop. «Je ne m’amuse pas à «oublier» une facture de téléphone ou d’eau pour m’offrir des escarpins», assure-t-elle.

Presque toutes les ladies interrogées disent ne pas être victime de la mode. «Je n’utilise ni chèque ni carte de crédit pour mes achats, ça évite les mauvaises surprises à la fin du mois», se rassure Dalila. Imane a une autre méthode : «je règle toutes mes dépenses, loyer, factures… et ensuite je me fais plaisir». Si la jeune femme s’en sort, sa mère n’est pas d’accord sur sa méthode. «Et si jamais il y a un imprévu ? Une réparation ? Un accident ?», s’inquiète-t-elle. Imane hausse les épaules et dit qu’elle pourrait toujours demander un découvert.

Le découvert ! Solution pour les unes, mais un grand problème pour toutes les serial-shoppeuses. «J’ai dit à mon banquier de me refuser un découvert, même si je lui demande en rampant», sourit Nada. Houria dit que c’est un cercle vicieux : «dès qu’on comprend qu’on a cette solution, on achète plus et toutes les fins de mois deviennent difficiles.»

Autre problème des fashion-addict : le shopping en ligne. De nos jours, plus besoin d’aller de magasin en magasin. Quelques clics suffisent. «Dès, que j’ai une minute de libre, je vais sur un site de shopping. Même si les grandes marques sont à -50%, je n’en ai pas forcément besoin», soupire Laila. «Même s’il fait trop chaud ou trop froid pour sortir faire des emplettes, il y a toujours internet», ajoute Sofia.

En conclusion, nous ne sommes peut être pas victimes de la mode, mais victimes de l’image. On nous demande d’être irréprochables, élégantes et à la mode. Dans tous les métiers, vous vous devez d’être irréprochable. Mais à quel prix ? Soyons belles, mais faisons attention à nos comptes !

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Auteur : amani2
Date : le 20 mai 2013 à 14h09
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Victime de la mode !!
Auteur : hamouda.ilhem
Date : le 14 novembre 2012 à 17h53
Salut, moi je dirais plutôt que je suis victime de la mode. C'est plus fort que moi !!! D’ailleurs récemment je me suis acheter un ensemble magnifique indo/pak sur www.onemilliondress.com.

Si vous avez des bon plans, merci de m'en informer...
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