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Espagne : Ghali a obtenu son statut de résident légalement et sans preuve de fraude, conclut l’enquête

Publié
Brahim Ghali. / DR
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L’enquête de la police espagnole sur l’entrée de Brahim Ghali en Espagne a conclu, selon Europa Press, que le responsable du Polisario n’était pas entré sur le territoire grâce à une «fraude» ou une «tromperie» mais qu’il avait obtenu «légalement» son «statut d'étranger résident et de ressortissant espagnol».

Ainsi, Europa Press fait état d’une lettre officielle du 30 juillet du Commissariat général à l'information de la police nationale assurant avoir «identifié de nombreux documents, tant espagnols qu’étrangers», liés à Brahim Ghali ainsi qu’aux «vérifications pertinentes» de ces documents.

Parmi les documents identifiés, la police a transmis une carte d'identité sahraouie au nom de Gali Sidi Mustafa Sidi Mohamed délivrée le 14 novembre 1970 qui «certifiant la nationalité espagnole à laquelle tout Sahraoui avait droit avant 1975, lorsque le Sahara était une province espagnole». Une carte d’identité espagnole a ensuite été délivrée à Gali Sidi-Mohamed Abdelyelil en décembre 2004 par le registre civil de Valence sur «présomption simple, qui exige 10 ans de possession d'un document espagnol, dans ce cas, la carte d'identité sahraouie», répondant aux exigences légales selon la police.

Un passeport algérien au nom de Gali Sidi Mustafa Sidi Mohamed a également été identifié, émis le 29 juillet 2003 qui ne sert selon le consulat algérien «pas à prouver la nationalité algérienne». Ce passeport, contrairement à la carte d’identité, indique une naissance à Alger et pas Smara, qu’il serait né en 1949 et pas 1948 et la profession ne correspondant pas.

Malgré cela, Ghali a quitté l’Espagne en direction de l’Algérie «sans passeport ni document accréditant son identité» le 2 juin. Suite à cette affaire, l'ex-chef de cabinet du ministère des Affaires étrangères, Camilo Villarino, a été appelé à comparaître devant le tribunal en tant qu'enquêteur le 13 septembre, le bureau du procureur de l’État a été autorisé à comparaitre et à assumer la défense de l'ancien chef de cabinet d'Arancha González Laya et le lieutenant général et deuxième chef d'état-major de l'armée de l'air, Francisco Javier Fernández Sánchez, a été convoqué pour témoigner.

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