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Le deputé franco-marocain Mustapha Laabid démissionne après sa condamnation pour abus de confiance

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Mustapha Laabid, ancien député condamné pour abus de confiance. / DR
Temps de lecture: 2'

Le député français d’origine marocaine Mustapha Laabid, élu sous l’étiquette La République en marche (LREM), a annoncé aujourd’hui sa démission suite à sa condamnation pour «abus de confiance».

En effet, la justice française a reconnu Laabid coupable d’«abus de confiance» pour avoir dépensé 21 545 euros (228 163 dirhams) de l’association qu’il présidait, Intermède, association financée par des biens publics et qui œuvrait pour l'insertion des jeunes sur le marché de l’emploi.

Dénoncé anonymement à Tracfin en 2017 (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins), service de renseignement français de lutte contre la fraude fiscale et le blanchiment d’argent, l’élu français a été condamné en appel à huit mois de prison avec sursis, 10 000 euros d'amende et trois ans d’inéligibilité.

Le Garde des sceaux, Eric Dupont Moretti, avait saisi le 21 juillet le Conseil constitutionnel pour déchoir Mustapha Laabid de son mandat, mais le concerné à décidé de démissionner de son propre chef.

Dans une publication Facebook, Laabid dénonce «un traitement expéditif et hors norme» de son affaire en avançant que «les élus doivent être exemplaires pendant l’exercice de leur mandat, nul n’en doute» mais critique l’idée de poursuite d’un élu sur des activités antérieures à son élection. Selon la logique, Laabid considère que l’exemplarité ne s’applique qu’à l’exercice du mandat, d’autant plus que selon lui cette affaire n’aurait pas entraîné une condamnation s’il n’était pas élu.

Voilà, c’est fini... Comme vous le savez, j’ai fait l’objet d’une dénonciation anonyme auprès de TRACFIN intervenue le...

Publiée par Mustapha Laabid sur Lundi 6 septembre 2021

Mustapha Laabid était président du groupe d'amitié France-Maroc à l’Assemblée, membre de la commission des affaires sociales et de la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes. La justice Française a reconnu son détournement de plus de 21 000 euros de la carte bancaire de l’association qu’il présidait à des fins de bouche à hauteur de 15 000 euros, des achats ou paiements dans des commerces, des frais de téléphonie, et des frais d’hôtels entre Rennes, Paris et Marrakech de 2015 à 2017, relatait le Parisien.

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