L’équipe algérienne de football est attendue dans les jours à venir au Maroc. Le 7 septembre, sur la pelouse du grand stade de Marrakech, les Fennecs croiseront le fer avec les Etalons du Burkina Faso pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires du Mondial 2022 au Qatar.
Ce déplacement intervient dans un contexte de rupture des relations entre Rabat et Alger. Un contexte qui s’est imposé lors de la conférence de presse animée, hier, par le sélectionneur algérien, Jamel Belmadi.
«Ce problème politique (la rupture des relations, ndlr) est-ce qu’il va influer sur le match ? Normalement non, il y a des gens qui devront être assidus et contrôler tout ça. On y va avec beaucoup d’espoir, beaucoup d’ambition sans se prendre la tête. De toutes les manières, cela ne sert à rien, et sans paranoïa excessive», a-t-il précisé en réponse à une question sur ce sujet. Et d’ajouter qu’«on va faire un match chez le pays voisin, inchallah il va nous accueillir comme il se doit».
L’Algérie joue au Maroc parce que le stade de la capitale burkinabaise ne répond pas aux normes établies par la FIFA.