Menu

Breve

Le département de l’Energie et des mines publie sa feuille de route «Valorisation Energétique de la Biomasse»

Publié
Image d'illustration. / DR
Temps de lecture: 2'

Dans le cadre des hautes instructions royales, le ministère de l’Energie, des mines et de l’environnement a élaboré, en concertation avec toutes les parties concernées, la feuille de route pour la Valorisation énergétique de la biomasse (VEB) à l’horizon 2030. Les mesures à entreprendre s’articulent autour de 3 piliers, 8 axes et plus que 50 mesures.

La stratégie vise l'utilisation durable de la biomasse en tant que source d'énergie renouvelable, respectueuse du climat, afin d’atteindre un impact positif sur les plans social, environnemental et économique depuis la collecte jusqu’à la valorisation finale de la ressource biomasse.

La feuille de route est basée sur des scénarios d’évolution de l’utilisation énergétique de la biomasse à grande échelle, présente le potentiel pour les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture, des déchets et des eaux usées.

Le potentiel énergétique technique s’élève à environ 13,4 millions de MWh par an (énergie primaire), dont 6,6 millions MWh par an issus du secteur agricole, 3,5 millions MWh issus du secteur forestier, 3,1 millions MWh par an issus du secteur des déchets et 0,2 million MWh par an issu du secteur des eaux usées.

La biomasse présente ainsi, selon les trois scénarios des potentiels énergétiques primaires issus de la biomasse, un potentiel en énergie primaire qui varie entre 17 TWh/an et 25 TWh/an à l’horizon 2030.

Le budget nécessaire pour le déploiement des mesures de mise en œuvre de la feuille de route, d’ordre réglementaire, institutionnel, normatif, formation et développement des projets pilotes et de démonstration, est estimé à un total de 4,3 milliards de dirhams, à mobiliser par le budget de l’Etat ou par les partenaires ou dans le cadre de la coopération internationale par le biais des mécanismes de financement existants.

Les potentiels d’emplois par la valorisation de la biomasse pour les scénarios considérés en 2030 se situent entre 2 700 et 4 100 années-homme pour la construction, la fabrication et l’installation, entre 3 800 et 6 000 emplois pour l’exploitation et la maintenance et entre 7 300 et 11 000 emplois pour l’approvisionnement en biomasse.

Les estimations dégagent également que les biomasses permettraient d’éviter des émissions de CO2 de l’ordre de 2,2 et 5,5 millions de tonnes.

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com