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UA : L’Algérie et le Polisario muets sur le statut d’observateur accordé à Israël

Publié
Brahim Ghali et Abdelmadjid Tebboune / Ph. APS
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Ce jeudi 22 juillet, Israël obtenait le statut d’observateur auprès de l’Union africaine. Si la nouvelle a été célébrée à Tel-Aviv, en Algérie, elle est passée presque inaperçue. Le ministère des Affaires étrangères n’a publié aucun communiqué sur le sujet, jusqu’à présent.

Un silence gêné alors qu'Alger se présente depuis des mois, du moins médiatiquement, comme le chef de file des pays arabes et africains opposés à «l’offensive sioniste au Maghreb et dans le monde arabe». Une mobilisation qui est passée à un niveau supérieur juste après l'annonce, en décembre dernier, de la reprise des relations entre le Maroc et Israël, officiellement rompues en 2002.

La majorité des médias algériens ont également regardé ailleurs. L’affaire Pegasus leur a servi d'échappatoire. Les partis proches du pouvoir sont restés également muets, y compris dans les rangs des conservateurs.

Et pourtant, depuis le 10 décembre, le sujet Israël était au coeur de l'attention. Gouvernement, médias et formations politiques accusent le royaume d’avoir facilité l’accès de l’Etat hébreu dans la région maghrébine. Deux jours après l’annonce de la normalisation entre Rabat et Tel-Aviv, l’ancien chef du gouvernement, Abdelaziz Djerad, l’avait qualifiée de «réelle volonté d’attenter à l’Algérie», comme le confirme, selon ses dires, «l’arrivée à présent de l’entité sioniste à nos portes».

Le Polisario observe également le même silence quant au statut d'observateur accordé à Israël à l'Union africaine. Sur les traces du département de Ramtane Lamamra, le mouvement de Brahim Ghali n’a publié, jusqu’à présent, aucune déclaration officielle sur le sujet.

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