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Accusée d’utiliser Pegasus, l’Algerie porte plainte contre RSF

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L'Ambassadeur d'Algérie à Paris Mohammed-Antar Daoud. / DR
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Après l’accusation qui vise le Maroc, suspecté d’avoir recours au logiciel espion Pegasus, c’est au tour de l’Algérie de connaître des déboires et de recourir aux juges. En effet, si la journée d’hier a été marquée par l'annonce par la Cour d’Alger de l’ouverture d’une enquête, c’est l’ambassade d’Algérie à Paris qui a aujourd’hui annoncé porter plainte, par l’intermédiaire de son ambassadeur Mohamed-Antar Daoud, contre Reporter sans frontières (RSF), pour diffamation, annonce l’ambassade.

Dans son communiqué, relayé par TSA on peut lire que l’ambassade rejette «l’assertion contenue dans le communiqué publié par RSF le 19 juillet 2021 sur son site web officiel, selon laquelle l’Algérie figure parmi les pays en possession du logiciel Pegasus et qu’elle l’utiliserait pour espionner d’autres parties», dénonçant des «allégations diffamatoires» et «mensongères», «inadmissibles» et relèvent de la «manipulation de RSF connue pour son acharnement vis-à-vis de l’Algérie».

L’«acharnement» que dénonce Alger représente en réalité le classement que RSF avait attribué à l’Algérie relativement à l’état de la liberté de la presse, classant le pays 146e sur 180, dénonçant un «paysage médiatique verrouillé par des lois liberticides». Si les critiques de RSF contre l’Algérie sont maintenues par l’organisation, cette dernière a reconnu sur son site internet que la présence de l’Algérie sur la liste des pays utilisateurs de Pegasus est une «erreur» qu’ils disent regretter, erreur qu’ils ont corrigée dès qu’ils en ont pris connaissance.   

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