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Pegasus-France-Maroc : Interpelé au Parlement, Castex botte en touche

Publié
Image d'illustration. / DR
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Le député La France Insoumise Alexis Corbière a profité des questions au gouvernement de ce jour pour interpeler le gouvernement Français, via le Premier ministre Jean Castex, sur la question d’espionnage de l'affaire Pegasus.

Le député de la 7e circonscription de la Seine-Saint-Denis a dénoncé un acte qu’il qualifie «d'agression d'État contre État», dénonçant le régime Marocain qui espionnerait des journalistes français. Le député a affirmé que la souveraineté et l’indépendance de la France était en cause, alors que le gouvernement même ne s’était pas encore réellement prononcé sur le sujet, outre la prise de parole «évasive» du porte-parole.

Interpellant le Premier ministre, le député a demandé si le gouvernement avait connaissance «de ces faits graves avant les révélations de la presse» et si certains députés étaient concernés par cet espionnage. Corbière s’est ensuite inquiété de savoir si la France avait eu recours à des logiciels similaires, avant de demander quelles mesures le gouvernement s’engageait à prendre pour protéger ces citoyens face à cette intrusion et quelles sanctions seraient prise contre les pays ayant eu recours à ce logiciel contre des Français, «notamment le Maroc et le gouvernement Israélien».

Face à ces questions et la gravité de la situation, le Premier ministre Jean Castex a confirmé que les faits «s’ils sont avérés» sont d’une très grande gravité. Ce à quoi il s’est contenté de rappeler qu’une enquête avait été ouverte, et que celle-ci n’étant pas close, il n’avait pas d’éléments à fournir aux parlementaires et aux Français, laissant l’hémicycle sans réponse concrète.

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