Menu

Grand Angle

Khouribga : Affrontements entre demandeurs d’emploi et forces de l’ordre

Khouribga renoue avec les affrontements entre forces de l’ordre et demandeurs d’emploi. Un remake du scénario des évènements de mi-mars 2011.

Publié
DR
Temps de lecture: 2'

Tension sociale à Khouribga. La capitale des phosphates a connu le mardi 6 juin de nouveaux affrontements entre jeunes réclamant un emploi au sein de l’OCP et les forces de l’ordre, à l’issue desquels 26 personnes ont été arrêtées dont un journaliste-photographe, libéré depuis. Des témoignages assurent que ce dernier porte encore sur son corps les traces de son passage dans les locaux de la police. «Le même jour, trois détenus bénéficient de la liberté provisoire dont un mineur. Le lendemain, le parquet auditionne la totalité des détenus. Le procès est fixé au 5 juillet. Une trentaine d’avocats se sont portés volontaires pour assurer la défense des jeunes», nous rapporte Assal Hajjaji, le président de la section locale de l’AMDH.

«Au moment du passage du groupe des 26 devant le juge d’instruction, un sit-in de solidarité avec les familles des détenus est  organisé devant la cour d’appel. Il ne s’est pas passé dans le calme, la police a arrêté huit jeunes. Après leur interrogatoire, ils ont été  libérés», ajoute Hajjaji. Par ailleurs, une dépêche de la MAP annonce que les personnes appréhendées «sont poursuivies pour séquestration, incendie, acte de vandalisme et violence à l’encontre des forces de l’ordre».

Ces incidents interviennent après la tenue d’un sit-in des jeunes devant la direction régionale de l’OCP à Khouribga «au cours duquel, ils auraient interdit aux fonctionnaires de quitter les lieux à l’heure du déjeuner. L’intervention des forces de l’ordre ne s’est pas faite trop attendre, donnant lieu à des poursuites, violence, des blessés et même à des pénétrations par la force dans, au moins, trois maisons comme nous avons pu le constater sur place», nous indique Assal Hajjaji.

Cette nouvelle tension sociale à Khouribga n’est pas sans rappeler celle qu’a connue la ville mi-mars 2011. Les similitudes sont criantes : demandes d’intégrer le Groupe OCP, intervention violente des forces de l’ordre et des blessés. La seule exception entre les deux événements, c’est que cette fois la police n’est intervenue qu’après que les demandeurs d’emploi aient empêché les agents de l’OCP de quitter leur lieu de travail alors qu’en mars 2011 c’est la police qui était à l’origine de l’escalade en démantelant, aux premières heures de la matinée, un campement de fortune devant la direction régionale de l’OCP des jeunes sans emploi.

:-/
Auteur : d0x
Date : le 09 juin 2012 à 01h51
yhsen l3wan...
Pendant que le monde entier ...
Auteur : Kenzadalil
Date : le 08 juin 2012 à 18h50
TRIME !! pour loger les familles qui se sont retrouvées à la rue, pendant que le monde trime pour trouver une solution à cette crise ravageuse et qui touche toute la planète .. les nôtres foutent la merde et provoquent les forces de l'ordre pour se faire passer pour des victimes comme d'hab et pour attirer l'attention de médias étrangers .. Autant leur dire que les médias étrangers ont d'autres chats à fouetter avec ce qui se passe chez eux d'abord !!!
Accordez leur un visa pour ...
Auteur : Kenzadalil
Date : le 08 juin 2012 à 18h43
el merrikh !! il semblerait que là bas y a du boulot à gogo !!!!
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com