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France : Racisme et islamophobie sur les murs du centre de formation des imams de Martigues

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Les murs du centre de formation après l'attaque raciste et islamophobe ont fait allusion aux précédents attentats vécu en France / DR.
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Des tags racistes et islamophobes ont été découverts, dimanche 4 juillet, sur les murs de l’Institut Dar Ennour, relevant de l’Institut Al-Ghazali de la Grande Mosquée de Paris et servant de centre de formation des imams à Martigues. «Arabes dehors» , «Musulman=porc», «Charlie Hebdo», «Samuel Paty», entre autres inscriptions en peinture noire ont été laissée.

La structure visée forme actuellement 18 futurs imams, 9 femmes et 9 hommes pour une durée de trois ans, a rapporté France 3 Régions. Directeur du centre, Azeddine Djaghballou a découvert les inscriptions à 8h30, lors de l’ouverture. A leur arrivée, «les étudiants étaient choqués et paniqués», a-t-il déclaré, annonçant avoir porté plainte. La police scientifique a fait ses premières constatations pour commencer une enquête de voisinage.

France 3 Régions a indiqué que le maire de Martigues, Gaby Charroux, s’est rendu sur les lieux pour soutenir les responsables de l’institut et les élèves. «Je condamne avec la plus grande fermeté ces agissements stupides et insensés. Je veux rappeler que dans notre ville et dans notre République ni les injures ni les menaces n’ont leur place», a-t-il indiqué.

Cette nième attaque aux tags visant les lieux de culte musulman en France a suscité la consternation au sein des associations antiracistes. Le même jour, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) a condamné «avec la plus grande fermeté des actes haineux». Sur ses réseaux sociaux, elle a indiqué que «ces actes racistes et anti-musulmans devront trouver une réponse pénale rapide», soulignant que «l’intolérance religieuse n’a pas de place» au sein de la république laïque.

Appelant à un jugement des mis en cause, l’ONG française a insisté que «la place des délinquants auteurs de ces tags» est d’abord «devant la police», «devant les juges», puis «derrière les barreaux».

Article modifié le 05/07/2021 à 12h21

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