Menu

Breve

Depuis Madrid, Guterres annonce le rejet de 13 candidats au poste d’envoyés au Sahara

Publié
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avec le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, vendredi à Madrid. / DR
Temps de lecture: 1'

Comme prévu, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a reçu, ce vendredi 2 juillet, le secrétaire général de l’ONU. Suite à une réunion au palais de la Moncloa, les deux responsables ont animé un point de presse conjoint. Une occasion qu'Antonio Guterres a saisie pour réitérer son appel à la désignation d’un nouvel envoyé spécial pour le Sahara occidental, un poste vacant depuis deux ans. Une nomination «absolument essentielle pour relancer le dialogue politique» dans la région, a indiqué le Portugais.

Guterres a affirmé que les Nations unies ont déjà proposé 13 noms. «Jusqu'à présent, nous n'avons pas obtenu le consensus des parties», a-t-il déploré. Pour rappel, en mai dernier, le secrétaire général de l’ONU avait fait état du rejet par les parties de «douze candidatures». L’Italo-suédois Staffan du Mistura, pressenti un moment pour succéder à Horst Köhler, s’est ainsi ajouté à la longue liste des diplomates internationaux ayant fait l’objet de véto des acteurs du conflit.

Malgré ces rejets, Antonio Guterres se veut optimiste, lançant un appel «aux deux parties pour réserver un bon accueil au prochain candidat, parce qu'il est absolument essentiel de relancer le dialogue politique, pour faire face également à toutes les frustrations qui existent dans une crise qui, pour l'instant, n'a pas d'issue».

Le secrétaire général de l’ONU a reconnu que le problème du Sahara occidental constitue «un facteur d'instabilité dans une zone où, on le sait, il existe aujourd'hui un risque terroriste très fort».

De son côté, l’administration Biden a demandé au Maroc de soutenir la nomination d’un nouvel envoyé pour le Sahara occidental, a révélé le site Axios. Le sujet était, d’ailleurs, au centre de l'entretien entre Brett McGurk, le principal conseiller du président Biden pour le Moyen-Orient et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Pour mémoire, le 30 mars lors d’une réunion avec Antonio Guterres, Antony Blinken avait appelé a accélérer la désignation d’un nouveau médiateur de l’ONU au Sahara.

Article modifié le 02/07/2021 à 16h57

Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com