Moratinos a reconnu enfin selon « Europa Press » qu'il est « moins sceptique » que dans le passé au sujet du règlement, reconnaissant qu'en 33 ans de conflit, il n'y avait jamais eu autant d'« harmonie » entre l'Espagne, la France et les États-Unis. Cette position commune aux 3 pays constitue un « environnement propice au dialogue » a poursuivi Angel Moratinos. Ils travailleront ensemble pour forger une volonté des parties afin de les rendre plus responsables. Le passage du ministre au Parlement a été mis à profit par certains députés pour accuser non seulement le gouvernement espagnol mais aussi le Maroc de « violations des droits de l'homme au Sahara ». Le porte-parole du groupe ERC-ICV-IU, Gaspar Llamazares, indexe l'exécutif Zapatero de « pro Maroc ». Concernant les droits de l'homme au Sahara, un eurodéputé, Alain Hutchinson, a dénoncé lundi dernier les fuites de certains de ses homologues du projet de rapport sur la visite au Maroc d'une délégation de parlementaires européennes. Le dit rapport devait être débattu le lendemain, c'est-à-dire hier.
Indignation de Mustapha Mansouri
Mustapha Mansouri, président de la Chambre des Représentants qui participait à la 5ème session plénière de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM), à Bruxelles, a profité de l'occasion pour exprimer son indignation. Il a appelé le président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering, à « assumer ses responsabilités devant les graves conséquences de ces actes sur les relations du Maroc avec l'Union Européenne ».
Mustapha Mansouri, président de la Chambre des Représentants qui participait à la 5ème session plénière de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM), à Bruxelles, a profité de l'occasion pour exprimer son indignation. Il a appelé le président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering, à « assumer ses responsabilités devant les graves conséquences de ces actes sur les relations du Maroc avec l'Union Européenne ».